par Hominance | Avr 7, 2020 | Tous les articles, Performance commerciale
Votre montre déclenche
automatiquement l’ouverture de votre garage quand vous rentrez le soir, votre
smartphone est capable de détecter une fuite d’eau dans un endroit inaccessible,
votre brosse à dents vous envoie un signal parce que vous n’avez pas respecté
les 3 minutes, votre thermostat intelligent est capable de réguler votre
chauffage…
Entrez dans le monde merveilleux des
objets connectés ! L’essor de la domotique est formidable, et c’est une
véritable maison connectée qui est en devenir !
Autant de solutions domestiques aux
fonctions ludiques, pratiques ou axées sur le bien-être, que ces petites
merveilles connectées de la technologie peuvent vous apporter au quotidien.
Avec l’IOT (Internet Of Things), les
objets connectés sont en passe de révolutionner également les organisations
humaines : les petites entreprises, les grands groupes, comme les
collectivités.
Appliqués aux métiers de la vente, ces objets permettraient de booster la performance commerciale des vendeurs et de faciliter la gestion des équipes de vente.
Alors, quels sont les enjeux de
cette nouvelle ère tech ?
Les objets connectés sont-ils juste des gadgets peu fiables ou bien de précieux outils pour les commerciaux ?
S’il y a une chose à laquelle je tiens parmi les objets connectés, c’est bien mes neurones.
Daniel Confland
Objets connectés et Internet des objets : quelle différence ?
Mais de quoi parle-t-on exactement ?
Les objets connectés sont des objets
électroniques communicant sans fil.
Dits « intelligents », ils sont à la
fois récepteurs et émetteurs d’informations :
équipés de capteurs de données, ils émettent, mais également interagissent avec
d’autres objets (smartphones, montres, ordinateurs, tablettes…) ou un data
center.
Ils sont capables d’analyser
finement les données reçues selon le contexte et l’environnement, et d’agir
en conséquence.
On les trouve désormais un peu
partout dans nos foyers (lunettes, chaussures, t-shirts…), mais ils
envahissent aussi notre environnement de travail.
Parmi les outils
préférés des commerciaux connectés, on trouve :
- Tablette
- Smartphone
- Montre et bracelet connectés
- Système de navigation par satellite
- Stylo tactile pour prises de notes optimisées
- Assistant vocal
Objet connecté vs Internet des Objets
L’Internet des objets est
l’extension du réseau internet à des choses et à des lieux physiques. Il s’agit
d’une notion beaucoup plus large que celle de simples objets connectés.
En fait, tout comme le web et les
réseaux sociaux ont permis de rapprocher les gens, il existe aujourd’hui des réseaux
constitués d’objets qui discutent, échangent et agissent entre eux.
Imaginons une balance connectée.
En plus de vous donner votre poids,
cet appareil, une fois pairé via Bluetooth à votre téléphone, va vous fournir
votre historique d’utilisation, votre IMC, et pas grand-chose d’autre…
Maintenant, imaginons que vous
pilotez une entreprise de livraison. Grâce à des capteurs connectés,
vous allez pouvoir gérer plus efficacement votre flotte de véhicules et suivre
les ressources humaines en pause et celles en course.
Une sacrée valeur ajoutée sur la gestion des flux de travail,
mais aussi sur la chaîne d’approvisionnement et l’optimisation de l’usage des
entrepôts !
A travers ces deux exemples, on voit
bien que la balance connectée ne fonctionne qu’à sens unique. Elle ne
sert qu’à faire remonter une information.
Alors que le pool de capteurs installé dans l’entreprise de livraison va renvoyer de multiples informations au serveur central. Celui-ci va les agréger, les analyser et les comparer, pour fournir ensuite aux outils de contrôle, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, les aides à la décision et à l’optimisation du système.
Quels avantages pour vous et pour vos clients ?
Pour les entreprises, l’IoT est un
gage de productivité et de compétitivité, et donc une meilleure maîtrise de la
qualité et des coûts.
Avec l’Internet des objets, c’est une nouvelle ère qui
commence pour les forces de vente : une ère d’efficacité et d’agilité !
Pour les équipes de vente, ce nouvel
IoT dédié aux commerciaux pourrait apporter des avancées significatives
:
Accessibilité, instantanéité
Des espaces de
travail plus intelligents, ergonomiques et connectés : c’est plus de temps
octroyé aux missions pour lesquelles votre implication est la plus précieuse.
Communication améliorée et fluidifiée
- Des
outils de communication optimisés au service du management et de l’équipe,
avec des tableaux de bord et des reportings analytiques facilités.
- Des
présentations au client plus dynamiques : plus d’options pour montrer des vidéos, des
graphiques, etc…
- Des
remontées d’informations venant du terrain facilitées : photos et scans
automatiquement transférés aux services compétents.
Objectifs sur un support unique et partagé
Des objectifs
qualitatifs et quantitatifs en ligne, partagés, regroupés sur un seul outil.
Ils sont accessibles en temps réel et à tout moment.
Organisation et optimisation du temps
- Des temps d’attente mis à profit entre deux rendez-vous : pas besoin de retrouver son ordinateur pour avancer.
- Des services d’assistance prédictive, supports d’optimisation dans un certain nombre de tâches.
Accès à l’historique facilité et traçabilité des contacts clients
- Une
meilleure préparation des visites, facteur de fidélisation.
- Plus
de fluidité dans les process de passing commercial.
L’IoT (Internet of Things) pourra également juger de l’efficacité d’une
implantation de force de vente, d’un rabais en cours, de l’intérêt des
conditions contractuelles ou du système de commissions…
Côté clients, les objets connectés signent une
nouvelle relation avec les commerciaux :
l’analyse des données collectées fournira toujours une compréhension
plus fine des besoins, grâce à l’étude des schémas comportementaux.
Au service de l’expérience client (UX), elle sera la source de la
redéfinition ou du renouvellement des offres, de l’apparition de nouveaux
produits et services.
Quels risques ? Quels points de vigilance ?
A chacune de ses interactions avec
un client, et sans vraiment s’en rendre compte, chaque vendeur génère des
quantités considérables de données.
La data pour la data : non !
Si toutes les informations collectées via les objets connectés portés par les commerciaux sont correctement analysées, en fonction d’objectifs précis et selon une stratégie structurée, les performances des entreprises seront forcément positivement impactées.
En revanche, rien ne sert d’accumuler des informations inutiles. Et rien d’intéressant non plus à collecter des informations que l’on ne sait pas traiter ou qu’on n’a pas les moyens techniques d’exploiter.
Règles à respecter
La collecte et le
partage de données personnelles sensibles sont très contrôlés, et les atteintes
à la vie privée passibles de lourdes amendes (CNIL et RGPD).
Les progrès technologiques ne doivent pas faire oublier que l’anonymat doit toujours être garanti.
Sécurité discutable
Dès lors que se
connecter à internet revient à intégrer les objets de son quotidien, les
concepteurs doivent apporter les plus sérieuses garanties aux entreprises face
aux risques de cyber-attaques.
Disruptivité
Submergés par
l’accumulation d’informations, la multiplicité des sollicitations, et le volume
de données à traiter et à collecter, certains commerciaux sont sensibles au point
de rupture numérique : une sorte de suffocation liée à l’impossibilité
de faire face aux flot continuel d’informations.
Manque de formation
La transition vers
l’usage des objets connectés doit avoir été suffisamment préparée, et conçue
avec pour objectif les utilisateurs finaux, c’est à dire les commerciaux.
S’ils ont été oubliés dans la phase de mise en place ou que l’outil n’est pas
adapté aux contraintes du terrain, il risque d’y avoir un décrochage.
Réticence des seniors
Les profils les moins
à l’aise avec les nouvelles technologies sont naturellement moins motivés. C’est
le devoir des entreprises de mettre en place les adaptations nécessaires.
Perte d’agilité
Les commerciaux trop dépendants des nouveaux outils, doivent avoir prévu des solutions de back-up plus traditionnelles en cas de problème technique.
Budget, complexité et obsolescence rapide
Dans un marché nouveau et complexe, afin de maîtriser leur budget, les entreprises seront vigilantes sur le coût des investissements à mener : sachant que le prix d’un capteur se situe entre 30 et 100 €, elles doivent d’abord estimer le ROI attendu afin d’effectuer un déploiement IoT à grande échelle.
Les concepteurs, quant à eux, devront apporter des garanties quant aux risques d’obsolescence, notamment en intégrant l’accès gratuit à l’actualisation régulière des mises à jour.
Objets connectés, voleurs de vente ?
Difficile aujourd’hui de dire quel pourcentage des ventes est issu des objets
connectés. Mais le fait est que, selon GSMA Intelligence, en 2025, les
solutions IoT déployées au sein des entreprises, représenteront plus de la
moitié des connexions totales (13,8 milliards).
Des appareils comme les imprimantes intelligentes, proposant de déclencher directement
la commande de consommables, ou la fontaine à eau, capable d’envoyer seule sa
commande de bonbonnes pour une livraison ayant lieu 3 heures plus tard : autant
d’applications qui pourraient faire penser que les commerciaux vont se
retrouver sur la touche…
Pourtant, il s’agit peut-être bien là d’une opportunité pour le commercial de se concentrer sur l’essentiel, gagner du temps pour la prospection, et en octroyer plus encore à des ventes à forte valeur ajoutée. Alors, voyons en quoi ces outils peuvent nous aider dans notre quotidien en tant que commercial.
Quoi qu’il en soit, le monde de
l’IoT a de beaux jours devant lui, que ce soit dans les entreprises ou dans le
domaine domestique.
On estime à environ 15 milliards le nombre d’objets connectés aujourd’hui en circulation dans le monde. Avec une croissance exponentielle depuis 2015, ce nombre pourrait bien approcher la barre des 80 milliards d’ici la fin de cette année.
par Hominance | Mar 30, 2020 | Performance commerciale, Tous les articles
A l’heure où les entreprises sont plongées dans un événement sans précédent, l’utilisation du téléphone pour poursuivre les activités des ventes explose.
Flexible, peu coûteux, c’est aujourd’hui la solution de prédilection pour toucher de nouveaux prospects, et les convertir en nouveaux clients.
Passer à la vente sédentaire quand on est commercial terrain peut être déstabilisant. Mais gardons à l’esprit que l’animal commercial est doté d’une qualité précieuse dans ce contexte si particulier : l’adaptabilité !
« L’intelligence, c’est la capacité de s’adapter au changement. » (Stephen Hawking)
Deux phases : deux objectifs différents pour la prospection téléphonique
Phase 1 : l’appel de prospection téléphonique
Il s’agit de la prise de contact commerciale pour obtenir un futur entretien téléphonique.
- Dans un premier temps, votre objectif est de décrocher un rendez-vous, pas de vendre. En effet, bien vendre nécessite un temps dédié, une disponibilité de votre interlocuteur (disponibilité d’agenda et mentale).
- Se présenter, passer les barrages éventuels vers votre interlocuteur : montrez que vous pouvez apporter une valeur ajoutée à votre interlocuteur (et pas « un commercial de plus ») en utilisant un centré client. Faites-vous un(e) allié(e) des assistant(e)s et des secrétaires en les mettant en confiance et en leur demandant un peu d’aide.
- Susciter l’intérêt dès le début du contact avec un pitch commercial percutant et une présentation express du bénéfice chiffré et des opportunités que vous pouvez apporter.
- Gardez toujours en tête que votre objectif est de convenir d’un rendez-vous (physique ou non) pour un entretien de vente.
Phase 2 : l’entretien de vente à distance
Téléphone ou visioconférence : quel média choisir pour la prospection commerciale ?
- Téléphone : peu coûteux, plus simple et plus rassurant pour les plus anciens, il est aussi moins gourmand en bande passante que la visioconférence, et donc moins sujet à des coupures en cas de flux importants.
- Visioconférence : elle permet le partage d’écran, et engage plus d’interactivité et de relationnel. Parmi les solutions les plus ergonomiques et gratuites, on notera Google Meet, Zoom Us, ou Join.me. Si vous n’êtes pas familier de la visioconférence, rassurez-vous : les tutoriels d’installation et d’explication sur le fonctionnement des différentes solutions sont très bien conçus. En revanche, il vous appartient de vérifier en amont les circonstances de votre rendez-vous, la qualité de la connexion sur la plateforme, l’activation du son et de la vidéo, l’activation du partage d’écran si besoin est, etc…
Votre client est-il à l’aise avec ces technologies ?
Assurez-vous de mettre votre prospect à l’aise avec le principe (activation de webcam), et envoyez-lui éventuellement en amont un mode d’emploi synthétique.
Conseil : assurez-vous que votre interlocuteur soit déjà un minimum sensibilisé aux outils numériques. Il ne s’agit pas de perdre une demi-heure à donner un cours de nouvelles technologies.
Nous allons porter notre attention, dans la suite de l’article, sur le cas où c’est l’entretien téléphonique qui a été retenu.
La méthode du discours
L’essentiel se joue AVANT d’appeler :
Lorsqu’on joue aux fléchettes, on évite de se bander les yeux pour viser…
Prenez le plus de renseignements possibles sur votre interlocuteur en amont, avant décrocher votre téléphone, afin de déterminer la meilleure approche et initier une relation positive :
- Un profil LinkedIn
- Un site internet
- Un blog
Attention : d’autres réseaux sociaux peuvent également être riches en enseignements (notamment sur les domaines de prédilection du prospect). Mais s’il comprend que vous l’avez suivi sur ses réseaux sociaux personnels, il risque de très mal le prendre…
Selon vos préférences, vous devez mettre en place une routine de préparation :
- Détendez-vous : en travaillant votre respiration, en méditant, en écoutant le morceau de musique qui vous booste, à chacun sa méthode,
- Hydratez-vous et chauffez votre voix,
- Travaillez votre élocution,
- Préparez vos documents,
- Aménagez votre espace de travail pour avoir tout le nécessaire à portée de main,
- Préparez le canevas de votre entretien pour avoir en tête les différentes phases, votre entonnoir de vente…,
- Souriez : au téléphone, le sourire se perçoit beaucoup plus qu’on ne pense. Avant même d’appeler, sourire vous place dans un état d’esprit positif.
- Visualisez l’entretien tel que vous souhaitez qu’il se déroule : le pouvoir du mental est votre plus grande force. Faites comme tous ces grands sportifs qui visualisent chacune des étapes de leur parcours afin d’ancrer les gestes clés.
Pendant :
Les mêmes phases de vente s’appliquent que dans la vente en face à face : restez méthodique et structuré !
- Ciblez l’écoute active.
- Modulez votre voix : adaptez votre rythme et la puissance de votre voix en fonction de votre interlocuteur.
- Adaptez votre débit : ralentissez en raison de l’absence de certains signaux visuels et visez la clarté du ton et une bonne élocution.
- Reformulez, utilisez les silences pour amener le client à en dire plus, à dévoiler des informations essentielles pour la suite de l’entretien.
Les questions utiles et la technique de l’entonnoir : quel contexte, quelle problématique pour le client, quelles solutions possibles.
- Surveillez votre posture ! Eh oui, on entendra la manière dont vous vous tenez (avachi, droit, en tension) car cela joue sur la manière dont vous respirez et donc sur votre voix, votre débit et votre essoufflement…
- Souriez, mais sans en faire trop.
- Si votre client oppose des objections, ne vous inquiétez pas ! C’est déjà la preuve qu’il manifeste un certain intérêt pour votre offre et s’interroge. Il ne prendrait pas cette peine sinon, et acquiescerait mollement ou interromprait l’appel…
- Et, surtout, durant cette période particulière, faites preuve d’empathie. Cet appel peut aussi avoir pour vocation de s’apporter une aide mutuelle si l’occasion se présente. Il faut savoir s’adapter à chacune des situations qui se présente.
Quelle que soit l’issue de l’entretien (vente ou réflexion), validez l’étape suivante auprès du prospect / client : délai d’ici le prochain contact, envoi d’informations complémentaires, livraison…
Et après…
Vous enchaînez les appels…
Il est essentiel de rester organisé(e) dans la gestion des entretiens (date d’appel, relance…) et de tracer les éléments-clés de l’appel (maturité du prospect ou client, engagement vis-à-vis de votre produit ou service, information qui n’est pas directement liée à la vente mais permettant de tisser une relation de confiance…).
Vous l’aurez compris, peu importe le média, les fondamentaux s’appliquent, avec certains ajustements et une conscience supplémentaire du relationnel à l’autre.
Vous souhaitez améliorer votre prospection commerciale ? Contactez-nous ici, ou sur LinkedIn
par Hominance | Mar 17, 2020 | Tous les articles, La conduite du changement
Le
changement dans une entreprise est encore trop souvent perçu comme traumatisant
pour les collaborateurs. Il s’agit du résultat de plusieurs décennies au cours
desquelles les transformations se sont menées à marche forcée, dans l’urgence
et sans concertation.
C’est, à
l’époque, à grands coups de campagnes de communication interne et de formations
tous azimuts auprès des salariés que l’on essayait de faire passer la pilule de
mutations profondes, conduites en parallèle par d’autres.
Or, un
changement organisationnel, quel qu’il soit, doit tenir compte d’une donnée
essentielle : prendre en considération l’aspect collectif.
Le
changement est un projet à part entière qui doit permettre à tous les collaborateurs
de se projeter, et qui doit surtout être coconstruit avec eux, pour le bien commun.
Mais
comment faire, si vous êtes en charge du management, pour faire accepter votre
projet de changement au sein de l’entreprise ? Comment en mesurer l’impact ?
Nous vous expliquons tout.
L’approche systémique : une vision globale et moins réductrice
Dans un processus de changement au
sein d’un système à composante humaine, le plus difficile est de trouver la
stratégie appropriée pour gérer les inévitables résistances des acteurs et
les amener dans la direction choisie. Accompagner le changement est d’une
grande importance.
L’approche systémique privilégie une manière de considérer un système selon diverses perspectives et à différents niveaux d’organisation.
Elle prend surtout en compte les diverses interactions existantes entre les parties de ce système.
Les anciens schémas, eux, morcelaient le tout en parties indépendantes et montraient, au final, leurs limites dans la compréhension et l’acceptation de la réalité.
C’est le système qui donne la bonne réponse si on sait l’écouter.
Grâce à un cadrage précis de la demande en amont, on peut modéliser la bonne stratégie d’intervention.
Ainsi, avant même de présenter les axes de changement, on se
posera les 3 questions suivantes :
- Quelles actions permettront d’anticiper
et de lever les résistances ?
- Comment les contourner et
les utiliser comme ressources ?
- Quelles modalités médiatrices
peut-on mettre en place pour gérer les résistances au cours du processus
?
C’est en cela que réside tout l’intérêt, la puissance, et l’efficience de la démarche systémique.
Et vous seriez surpris(e) de constater que la pratique rigoureuse de principes systémiques oriente souvent les équipes à converger naturellement vers le choix d’une même stratégie. Que de temps et d’énergie gagnés !
Donner un sens au changement dans une entreprise
Ce n’est
pas en imposant les modalités du changement que les esprits y seront ouverts et
que vous pourrez susciter l’adhésion des équipes.
Pour y
parvenir, je vous donne ici quelques pistes :
Motiver la nécessité du changement
Si les
raisons que vous avancez sont sous-tendues par des arguments stratégiques
qui parlent à vos collaborateurs, que vous êtes en mesure d’expliquer la
nécessité d’engager des mutations, l’idée même d’un changement sera mieux
entendue.
Parlez
de sentiment d’urgence face à la concurrence, de menaces à éviter, mais aussi
d’amélioration du bien-être au travail et d’opportunités à saisir…
Développer une vision imagée, claire et précise du projet
Soyez
construit(e) et concret(e) dans la présentation du projet. Donnez des
perspectives à vos troupes afin qu’elles puissent se projeter : que se
passera-t-il si on ne change pas, mais surtout, que se passera-t-il si l’on
opère ces changements ?
Être clair(e) sur les objectifs visés, et les moyens à mettre en œuvre
Proposez
une vision claire de ce que vous attendez de ce changement, des gains à en
tirer et des concessions à faire. Développez la stratégie des moyens utiles au
processus de transformation que l’entreprise imagine mobiliser.
Être transparent(e) sur l’impact du changement sur les différentes parties prenantes
Des
résistances vont nécessairement apparaître, et bien plus encore si
vous n’avez pas traité les trois points précédents.
Si elles
sont irrationnelles, il sera aisé de démonter les arguments et de convaincre
avec empathie.
En revanche,
si le changement prévu entraîne des problèmes concrets : dégradation du
bien-être, des responsabilités, réduction de personnel… Alors là, vous aurez fort
à faire.
Dans
tous les cas, la transparence sera perçue comme une marque de respect et de
souhait d’inclusion de tous dans le projet.
La préparation en 4 étapes clés
La constitution d’une équipe projet est essentielle pour le changement dans une entreprise
Identifier ses alliés et commencer à mobiliser en interne en demandant la contribution de certaines personnes ressources au sein des services impactés par le changement.
Appuyez-vous sur les profils les plus enclins au changement : ils vous aideront à rassurer les plus réfractaires, en prenant en compte leurs besoins et en les aidant à sortir de leur zone de confort dans une atmosphère de sécurité.
Un bon conseil : constituer un groupe « miroir ».
Il s’agit d’un panel représentatif de collaborateurs en charge d’approfondir la compréhension des perceptions sur le terrain et de tester des hypothèses de solution, les conforter, puis les ajuster avant de les finaliser.
Un diagnostic est utile pour mesurer l’impact du changement.
Cela pourra révéler d’éventuels écueils qui n’avaient pas été anticipés, et permettra de réfléchir aux solutions à mettre en œuvre pour lever les freins.
Faire émerger l’intelligence collective au service du changement.
Le changement dans une entreprise, c’est avant tout, gérer de l’humain. Dans un processus de changement, l’inclusion est reine : il faut faire émerger l’intelligence collective en encourageant les coopérations intellectuelles : chacun a quelque chose à apporter au projet.
Un suivi étroit et régulier.
Naturellement, la régularité et la fréquence des réunions projets ne doivent pas être négligées. A travers elles, les collaborateurs impliqués font le point sur les avancées et les retours de leurs collègues. Ils échangent sur les pistes d’amélioration du processus et alertent sur les problèmes spécifiques.
Cette phase
de préparation reste déterminante pour le succès d’un processus de
changement.
Gardez à
l’esprit que la mise en place d’un projet, quel qu’il soit, prend du temps.
La
sensibilisation aux différents axes du projet, même si elle vous semble interminable,
vous fera gagner un temps précieux pour la suite : la levée des résistances
chez certains collaborateurs clés peut être incroyablement chronophage !
De la même façon, prendre le temps d’apprentissage des nouvelles pratiques en considération est essentiel pour assurer le succès du changement dans une entreprise.
Alors mieux vaut rester réaliste sur le temps de mise en œuvre, et vigilant(e) à tout ce qui peut gripper la mécanique en cours de route ! Accompagner le changement dans une entreprise en tant que manager est primordial !
Agence de référencement naturel : Groupe SCR
par Hominance | Mar 9, 2020 | Tous les articles, Performance commerciale
Tour à tour, outil de décision et de communication interne, à l’image d’un document suivant la stratégie globale de l’entreprise, le Plan d’Action Commercial est un levier formidable d’optimisation de la performance commerciale qui fixe le cap à suivre pour les commerciaux.
Une fois la stratégie marketing et commerciale élaborée, le PAC en développe le pan opérationnel : il consiste à définir le comment (quelles actions commerciales mener), pour obtenir quoi (les objectifs) et auprès de qui (la cible).
Quels bénéfices pouvez-vous retirer d’un Plan d’Action Commercial ?
Outil de pilotage privilégié dans une organisation commerciale, le PAC apporte de nombreux avantages dans la gestion et le suivi de l’entreprise.
Il permet notamment de :
- Décliner la stratégie de l’entreprise de manière opérationnelle
- Piloter l’activité avec des indicateurs fiables, tant qualitatifs que quantitatifs
- Se poser sur les moyens à mettre en œuvre pour réaliser et dépasser les objectifs
- Optimiser l’affectation des ressources commerciales sur des cibles définies
- Impliquer et responsabiliser les différents services en interne
- Prendre des décisions rapides en cours d’année grâce à l’optimisation des ressources et des moyens commerciaux
- Fédérer les équipes en leur permettant de s’approprier la vision globale
- Motiver chacun des collaborateurs autour de la stratégie d’entreprise et donner un sens à leur travail
Et comme ce qui se passe à l’intérieur transparaît toujours à l’extérieur, les équipes gagnent en cohérence et synergie dans leurs actions auprès des clients, qui perçoivent ainsi une organisation solide et structurée.
Comment bâtir un Plan d’Action Commercial profitable ?
Un PAC efficace doit répondre aux questions suivantes :
- Comment accroître mon CA ?
- Comment fidéliser ma clientèle et l’augmenter ?
- Comment obtenir une force de vente motivée et productive ?
Les 2 pré-requis : diagnostic et ciblage
Etablir un diagnostic honnête de la situation existante en prenant de la hauteur afin d’observer l’entreprise dans sa globalité en étant le plus objectif possible dans l’analyse de la situation de l’entreprise à l’instant T.
Déterminer des cibles bien identifiées :
- un client particulier, un segment de clientèle…
- un produit ou une prestation que vous voulez développer
- un couple prestation/clientèle (développer telle prestation chez tel type de clients).
« Choisir, c’est renoncer » : un plan d’action commercial doit être sélectif sur des cibles définies pour éviter le saupoudrage des ressources.
Avoir des objectifs clairs
Pour chaque cible, définissez un objectif à atteindre.
Par exemple, vous souhaitez que les efforts commerciaux soient portés sur les clients existants du segment de marché prioritaire : vous vous fixez pour objectif d’augmenter de 30% le chiffre d’affaires sur cette cible.
Mettre en place les actions idoines
Etablir les actions à mener. Pour chaque piste d’action, vous devez donc préciser le plan d’action :
- les actions ou étapes successives pour atteindre le résultat souhaité
- les moyens humains et financiers à mettre en place
- les intervenants et la personne responsable à chaque étape
- les indicateurs de suivi
- le planning avec les échéances et éventuellement le nombre d’occurrences (par exemple, le nombre de visites chez tel client)
MON CONSEIL : créez une fiche dédiée par action, la fiche d’action commerciale. Elle reprend d’une manière précise le contenu de l’action, la date, le budget alloué…
Elaborez une planification adaptée
Créez un calendrier cohérent pour planifier et synthétiser les actions à venir en reprenant les éléments essentiels :
- Quelle action ?
- Qui est responsable ?
- Quand doit-elle être menée et avec quelle échéance ?
- Quel indicateur de suivi de la performance ?
MON CONSEIL : L’ensemble des informations étant dans la fiche d’action commerciale, ne perdez toutefois pas de vue que ce planning doit rester opérationnel.
Le PAC illustré par un exemple concret
Objectif : vous souhaitez augmenter vos ventes sur la base de la clientèle existante du segment X.
Actions commerciales :
- Réorganisation commerciale pour augmenter le nombre de vendeurs sur le segment X
- Création d’un poste de vendeur « grands comptes » pour gérer les clients à plus fort potentiel du segment X.
- Motivation des vendeurs sur le développement du CA de leur portefeuille client
Moyens :
- Création de dispositifs de motivation des vendeurs (objectifs individuels en cohérence avec le système de prime de chaque vendeur)
Budget :
- Chiffrage du coût pour la réorganisation et la création de poste
Indicateurs de suivi :
Evolution de la part de marché chez les comptes existants
- Nombre de leads et taux de conversion pour les différentes actions
L’importance des indicateurs de suivi
Un Plan d’Action Commercial programme les actions commerciales à court terme, c’est-à-dire à 1 an maximum. Malgré ce délai, il ne faudra pas perdre de vue le suivi de la bonne exécution du plan et le réajuster si nécessaire.
C’est grâce aux indicateurs de suivi que vous pourrez pilotez le PAC tout au long de l’année et mesurer réellement son efficacité à l’aide des marqueurs de performance commerciale.
ATTENTION : le PAC élaboré en début d’année peut devenir obsolète si des changements importants interviennent par la suite. Pensez à le réactualiser !
Last but not least :
Pour communiquer ce plan de manière percutante à votre équipe, mais aussi à l’ensemble des personnes en contact avec les clients (back office, service après-vente, etc…), précisez votre diagnostic et ce qui a motivé votre plan d’action.
Rappelez-vous que vous devez convaincre vos commerciaux d’adhérer à votre vision du Plan d’Action Commercial pour en garantir l’efficacité.
Car c’est bien grâce à vos collaborateurs que vous atteindrez les objectifs fixés pour aller d’un point A (la situation existante) à un point B (la vision souhaitée).
Vous souhaitez être accompagné dans la création/refonte de votre plan d’action commercial ? Contactez-nous dès à présent ici ou sur LinkedIn
par Hominance | Mar 2, 2020 | Tous les articles, Performance commerciale
Imaginez-vous dans un restaurant que vous fréquentez pour la première fois : votre plat arrive mais là, ô déception, le plat que vous vous faisiez une joie de déguster est copieusement salé, et immangeable. Passablement énervé(e), vous appelez le serveur pour lui signifier votre mécontentement. Celui-ci vous dit qu’il y a dû y avoir un souci en cuisine, et vous propose de choisir un autre plat, en ajoutant que le dessert est offert par la maison, tout cela en s’excusant platement du désagrément. Qu’en est-il de la relation client ?
Qu’allez-vous
penser ? Certes, vous n’avez pas pu déguster votre mets favori, mais le serveur
s’est montré très professionnel : vous vous êtes senti(e) considéré(e) et
respecté(e) en tant que client(e), ce qui n’est pas monnaie courante. Vous
repartez satisfait(e) et gardez une image positive de l’établissement, ce qui
vous incitera à revenir.
Bien
souvent encore, la relation client se résume au service client ou au bon vieux
SAV. Pourtant, on sait bien aujourd’hui qu’une bonne relation client est un
levier puissant de fidélisation. Et les plaintes de clients ne riment pas
forcément avec la fin de l’histoire, bien au contraire ! Voici comment fidéliser
votre clientèle, en optimisant la gestion de votre relation client et votre marketing
relationnel.
1 – Il faut cultiver notre jardin
Voltaire avait raison, et cette maxime tirée de Candide est
valable en toutes circonstances et pour toutes nos relations.
En tant que commercial, il nous revient aussi de cultiver la
relation client, et ce pour chaque client, et de l’entretenir.
On ne le dira jamais assez : capitaliser sur des clients
existants est bien plus facile, et moins cher, que d’en séduire de nouveaux.
C’est en misant sur une relation de confiance durable avec votre clientèle que
vous assurez la pérennité de votre entreprise.
Si vos commerciaux partent en entretien avec pour seul objectif de
boucler la vente à tout prix, ils vont droit dans le mur.
Le vendeur de 2020 est plus proche du conseiller, à l’écoute, et
en quête de découverte des besoins de son client, que du requin aux dents
longues qui fonce tête baissée pour obtenir une signature, quelle qu’en soit la
manière.
Ainsi, le facteur humain s’avère, une fois de plus, essentiel à la
relation client, d’autant plus lorsqu’un des rouages de la machine se grippe.
2 – Un peu de préparation et tout
devient plus simple
Quelles sont les pratiques dans l’entreprise ?
Avant de
prendre en charge un client qui a exprimé une insatisfaction, il faut connaître
les process internes de son entreprise face à ce genre de situation :
Y a-t-il
une personne plus habilitée que vous à gérer tel ou tel problème ?
Quel est
l’historique du client avec l’entreprise ? A-t-il déjà émis des réclamations ?
Comment ont-elles été traitées ?
Cela
vous permet d’obtenir des réponses plus pertinentes et d’estimer dans quel état
d’esprit peut se trouver votre client au moment où vous le recontactez.
« Un petit effort de préparation évite un gros effort de réparation ».
Michael Aguila
Comment se préparer face au client ?
Avant de
vous retrouver face à votre client, pour bien estimer comment gérer une
situation qui ne tourne pas en votre faveur, vous devez avoir acquis au
préalable certains automatismes, notamment l’analyse du type d’objections,
justifiées ou non, ainsi que les réponses à y apporter.
Cette
préparation ne s’improvise pas, et elle est pourtant capitale pour ne pas voir
s’évanouir, en quelques minutes, le fruit de semaines de travail.
Non seulement, cela valorise le client, mais cela peut aussi être une précieuse
source d’amélioration continue en interne.
C’est également une bonne façon de faire remonter d’éventuels problèmes aux
services concernés (logistique, qualité, etc…).
3 – Remettre le client au centre de la relation client
Encore
une fois, et plus encore dans le traitement d’une insatisfaction client,
l’intelligence relationnelle occupe une place de choix.
C’est la
clé d’entrée de toute relation humaine qui va vous permettre de dénouer bien
plus facilement la situation.
Le prérequis
pour être pertinent(e) est de remettre le client au centre de la relation.
Oui mais
comment ?
Mettez-vous dans ses baskets
Montrez-vous
calme, et adoptez une attitude apaisante : il recevra comme message que vous
êtes bien là pour régler son problème et pas pour vous « endormir ».
Ne
prenez pas pour vous les critiques formulées (pas toujours avec diplomatie) par
le client. En revanche, faites preuve d’empathie, voire de compassion, et
montrez-lui que vous le comprenez dans sa démarche.
Le
problème vient d’ailleurs souvent d’un autre service, mais c’est pourtant vous
qui êtes en première ligne ! Alors prenez la distance qui convient tout en
restant impliqué(e).
Écoutez-le, vraiment !
Engagez-vous
dans l’écoute que vous lui apportez, interrogez-le pour comprendre.
Le
client se sentira considéré et la tension des premiers instants retombera
rapidement. Vous obtiendrez des informations essentielles pour
identifier précisément d’où vient le problème.
Vous
serez aussi alors plus disposés, l’un et l’autre, à trouver ensemble un terrain
d’entente.
Un bon
conseil : résistez tout de même à la tentation précipitée de vouloir résoudre
le problème avant même qu’il ait terminé. Attendez d’avoir tous les éléments du
contexte pour être certain(e) de lui fournir une réponse pertinente et
efficace.
Reformulez pour valider votre compréhension du problème
Assurez-vous
que vous avez bien compris la demande en la reformulant autrement. Cela permet
de montrer au client qu’il a été écouté avec attention et de lever les derniers
points d’interrogation sur la problématique pour faire mouche dans la solution
proposée ensuite.
Vous représentez
votre entreprise : même si vous n’êtes pas directement responsable du problème,
des excuses en son nom seront bienvenues.
Proposez des solutions qui rassurent
Si votre
client a de bonnes raisons d’être mécontent, proposez-lui la solution la plus
adaptée. Ce, en fonction des pratiques en vigueur dans votre entreprise en
matière de satisfaction client.
Si vous
avez les mains libres, n’hésitez pas à faire preuve de créativité : un client
qui repart avec une solution qui l’a positivement surpris, voire bluffé, sera un
client d’autant plus enclin à revenir ensuite !
Cela
implique qu’en amont, les commerciaux sachent quelles sont leurs marges de manœuvre
et jusqu’où ils peuvent aller.
Rassurez
votre client sur les délais, engagez-vous sur les étapes suivantes, redonnez-lui
confiance.
Réparez le préjudice
Si la
plainte est légitime, offrez par exemple une réduction sur un prochain achat,
une prestation ou un produit à titre gracieux.
La
proposition de solution se fera de manière d’autant plus fluide que les contreparties
envisageables auront été définies en amont avec la force de vente :
numéraires, matériel, services…
Là
encore, la connaissance du client et son écoute orienteront le choix de la
compensation.
Etablissez
les prérogatives à la disposition des commerciaux pour répondre favorablement
et de manière efficace à chacun des cas.
Un bon conseil : pourquoi ne pas donner à votre équipe commerciale
une marge de manœuvre pour régler les petits problèmes en allouant un petit
budget spécifique ?
4 – Cultiver notre jardin… et arroser !
Vous avez proposé une ou deux options de dédommagement à votre
client. Bien. Faites-lui maintenant confirmer que la solution lui convient.
Remerciez-le des informations précieuses fournies que vous ferez
remonter aux services concernés, si la situation le nécessite.
C’est une façon de lui montrer que le dysfonctionnement sera bien
pris en compte au sein de l’entreprise et qu’il ne se reproduira plus.
5 – La cerise sur le gâteau !
Ce sera
ensuite à vous de vérifier auprès du client que le problème a bien été
solutionné. Ce dernier sera scotché de voir qu’en plus d’avoir vu son
problème réglé rapidement, vous prenez soin de vérifier qu’il a bien obtenu
satisfaction !
Gardez en tête que si votre échange trouve une issue satisfaisante
pour le client, il sera dans de bien meilleures dispositions pour donner
une seconde chance à l’entreprise.
Le commercial représente le lien privilégié du client avec
l’entreprise, il en est la vitrine humaine et professionnelle : son
attitude face au client est donc déterminante.
Un client insatisfait qui se sera senti respecté, écouté, et qui
aura pu mesurer l’agilité de l’entreprise à solutionner son problème,
conservera la confiance qu’il y avait placée.
C’est donc à vous d’être vigilant(e) lors des prochaines commandes pour que l’expérience malheureuse ne se répète pas, et pour que l’expérience client soit aussi agréable que possible afin d’améliorer ce côté relationnel.
Retrouvez d’autres articles sur le BLOG ou directement sur mon profil LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/laetitiarudelle/
par Hominance | Fév 21, 2020 | Tous les articles, Performance managériale
Un chef d’entreprise
ne se réveille pas un beau matin en s’apercevant que les résultats sont en
berne. Si jamais vous êtes ou avez été dans ce cas, il semble plus que
nécessaire de vous interroger sur le management mis en place et d’identifier
ses faiblesses.
Toute entreprise qui se respecte élabore un suivi des objectifs et des résultats de ses commerciaux à travers des tableaux de bord.
Pour autant, l’impact
positif de cette veille sur les objectifs fixés n’intervient que si le panel
des indicateurs a été élaboré avec soin.
Ces indicateurs qui auraient dû vous alerter
Les
indicateurs commerciaux – ou KPI (indicateurs clés de la performance) –
sont de précieux outils de mesure et de pilotage de la bonne santé de l’entreprise.
Correctement
définis, ils peuvent booster de manière significative la performance commerciale
de votre entreprise. À l’inverse, une mauvaise identification des KPI peut tout
bonnement la faire péricliter !
Un simple relevé
de chiffres ne suffit pas à restituer une photographie fidèle de la situation
globale de la structure.
Les indicateurs
doivent, au-delà du constat, révéler les signaux d’alerte qui
permettront de déployer les correctifs nécessaires avant que la situation ne
se grippe.
Pour la bonne santé de l’entreprise, c’est comme pour
nous :
mieux vaut prévenir que guérir !
Pour devenir l’un
des leviers d’amélioration de la performance, le pilotage doit s’appuyer sur le
choix des bons indicateurs et sur leur juste interprétation.
Il doit aussi et
surtout être un outil d’accompagnement dynamique à la décision pour une mise
en œuvre d’actions stratégiques en temps réel.
À vos postes, moussaillons !
Une fois
identifiées les difficultés, individuelles ou collectives, une fois repérés les
facteurs de succès et les besoins d’amélioration, le manager doit vite faire
preuve de réactivité pour redresser la barre.
On ne peut améliorer que ce qu’on a bien évalué !
On a cependant
tendance à se focaliser sur les indicateurs chiffrés et à ne regarder que
les mauvais : CA, nombre de ventes, panier moyen, etc.
Or, ces chiffres
ne nous parlent que de ce qui a déjà eu lieu, et non de ce qui pourrait être
fait pour motiver les commerciaux ou améliorer la prise de responsabilité, par exemple.
De la même
façon, le reporting individuel demandé à chaque commercial n’est bien
souvent fondé que sur des indicateurs quantitatifs : nombre de
rendez-vous effectués, taux de transformation réalisé…
En parallèle,
le manager organise généralement une réunion collective hebdomadaire au
cours de laquelle les résultats des commerciaux sont passés au crible, générant
ainsi un sentiment de culpabilité chez ceux montrés du doigt.
De plus, ces
résultats, présentés sous forme de constat, sont déjà obsolètes au moment
où ils sortent, car ils ne permettent pas d’ajustement immédiat.
Mon conseil
Privilégier une revue commerciale individuelle pour
détecter une difficulté chez un commercial et l’aider plus efficacement dans sa
gestion des opportunités.
Conserver le temps collectif, mais plutôt pour
encourager l’équipe dans ses réussites et échanger sur les bonnes pratiques.
Cette réunion sera aussi plus productive à la résolution de problèmes
rencontrés en servant d’exemple.
En temps de
crise, il faut prendre le taureau par les cornes : si un collaborateur
décroche, le manager va devoir soigner la communication avec lui (écoute et
dialogue) pour ne pas le laisser s’installer dans une démotivation chronique,
voire contagieuse pour vos équipes de vente.
MON CONSEIL : accompagner les commerciaux sur le terrain pendant quelques jours si nécessaire, pour les aider à améliorer les points sensibles et reprendre confiance.
De tes erreurs tu tireras les enseignements
C’est lorsque l’orage
est passé, lorsqu’on a paré au plus pressé, que vient le temps de la remise en
question et de la mise en œuvre d’un nouveau plan d’action.
Pour repartir
sur de bonnes bases, il s’agira de redéfinir des indicateurs de pilotage et de
performance adaptés à l’activité de l’entreprise.
Les OKR (Objectifs et Résultats Clés)
Il s’agit d’un
système de management commercial qui consiste à :
- définir les objectifs d’une équipe en
fonction de la stratégie de l’entreprise,
- décliner ces objectifs aussi bien au niveau
individuel qu’au niveau collectif,
- y associer des résultats clés qui concourent
à l’atteinte des objectifs.
Ces objectifs
doivent être précis, ambitieux et mesurables.
Les KPI (Indicateurs clés de performance)
On s’emploiera à
refondre le paysage des KPI et à faire le tri pour optimiser leurs effets :
éliminer les KPI inutiles et en sélectionner de nouveaux, plus pertinents, en
fonction de la problématique.
Les 5 critères
à garder en tête pour faire les bons choix :
- Rafraîchissez régulièrement vos objectifs
- Gardez des KPI réalistes et appropriables par tous
- Définissez des KPI fiables et concrets
- Veillez à ce que vos KPI vous permettent de faire des prédictions
- Impliquez votre équipe de vente dans la définition des KPI
« Les OKR constituent un cadre qui aide à
atteindre ses buts/objectifs, tandis que les KPI sont des variables à
surveiller. À eux deux, ils forment une base pour mettre à exécution ses
objectifs commerciaux. Les OKR offrent un but et une structure aux KPI qui,
sans cela, ne seraient que des chiffres dénués de sens. »
Tony Yang, Responsable Marketing Conversion
Engagez vos équipes sur ces nouveaux indicateurs !
Grâce aux indicateurs d’activité, vous
pouvez fédérer votre force de vente autour d’un objectif commun à
travers des challenges innovants (les gratifications collectives vs.
individuelles se développent de plus en plus pour recréer de la cohésion entre
les équipes et les motiver).
Reboostez le moral de vos troupes
Montrez-vous
conquérant et enthousiaste ! Pour sortir au plus vite de la crise, quoi de
mieux qu’un manager qui, conscient des problèmes, vous montre qu’il sait où il
va pour rectifier le tir ?
Prouvez à votre
équipe que l’on peut sortir plus fort d’un mauvais passage en positivant cette
expérience. Montrez le cap !
Accompagnez vos ouailles dans leur progression
Le métier de
commercial a beaucoup évolué, avec pour tous les commerciaux la nécessité de
s’adapter.
Ils attendent
donc, de la part des entreprises, des formations pour les aider à mieux cerner
les nouveaux enjeux des clients. Ils veulent pouvoir améliorer leur argumentaire
et monter en compétences pour vendre mieux.
La formation est un fort levier de motivation et de reconnaissance pour un vendeur qui y voit une marque de confiance et d’engagement de la part de son employeur.
Les profondes mutations de ces dernières années dans le milieu de la vente ont bousculé l’encadrement. Elles exigent des entreprises de revoir leurs méthodes de management et de suivi des équipes afin d’en tirer le meilleur parti et d’améliorer la performance commerciale.
Bousculer les
habitudes et générer des changements tout en maintenant l’activité à flot est
un challenge. N’hésitez pas à vous faire accompagner dans la mise en œuvre
de votre transformation.
Vous souhaitez être contacté(e) par nos équipes ?
Découvrez
d’autres articles sur ma page LinkedIn.