par Hominance | Oct 6, 2022 | Tous les articles, Performance managériale
Sans forcément dissocier les deux, ajouter les ingrédients du leadership dans son management est à la portée de quiconque souhaite faire un pas de côté et envisager sa fonction sous un autre angle. Il s’agit d’adopter une attitude et une façon de penser différentes, qui peuvent fédérer tout naturellement une équipe de travail autour d’un objectif commun, et l’encourager à se dépasser pour donner le meilleur à l’entreprise.
Qu’est-ce qui différencie le manager du leader ?
En réalité, les deux termes ne sont pas forcément contradictoires et revêtent même de nombreuses similitudes. Si l’intelligence émotionnelle et relationnelle se retrouve dans les deux profils, ils diffèrent toutefois sur certains aspects.
- Contrairement au leader, le manager correspond à un intitulé de poste : il est donc rattaché à une fonction et une hiérarchie. Le rôle de leader, lui, peut s’appliquer à quiconque est reconnu comme tel par un groupe : le manager, mais aussi n’importe quel autre collaborateur doté des qualités inhérentes au leader.
- Si le manager fait preuve d’organisation et de contrôle, le leader ajoute son charisme naturel, son enthousiasme moteur, une plus grande audace et une capacité accrue à lancer des projets innovants. En effet, c’est principalement sur ce dernier point que le leader insuffle du changement : quand le manager s’appuie sur l’existant et le connu pour améliorer un process, le leader bouscule les habitudes et les codes et invente de nouveaux modes de fonctionnement.
- Le manager encadre ses collaborateurs, organise et structure, coordonne suivant les tâches à effectuer. Le leader, quant à lui, se place plutôt en animateur-émulateur : il stimule et motive ses collaborateurs. Sa personnalité inspire confiance et suscite l’adhésion.
- Enfin, une différence fondamentale réside dans la façon d’appréhender les prises de décision : le manager cherche des résultats à courte échéance, alors que le leader guide vers un horizon à long terme.
Comment s’orienter « leader » ?
Que l’on se rassure. Un manager peut tout à fait assurer ses fonctions avec brio sans pour autant avoir l’âme d’un leader, mais il lui manquera toujours cette autorité naturelle (versus hiérarchique) et cette vision dans le temps long : deux qualités qui induisent un sentiment d’appartenance fort au sein d’une équipe.
Pourtant, il n’y a pas de fatalité : vous avez tous le potentiel pour devenir un « manager-leader ».
Alors, comment se rapprocher de cet idéal si recherché ?
Pour y répondre, rapprochons-nous du concept de Cercle d’Or de Simon Sinek.
Simon Sinek, expert en management et motivation, a cherché à comprendre pourquoi de fameux leaders comme Martin Luther King ou Steve Jobs ont été des personnalités ô combien inspirantes pour un si grand nombre.
Selon lui, ces grands hommes pensent, agissent et communiquent à l’inverse de ce que font les autres : ils parlent d’abord de leurs rêves, de leurs valeurs, de leurs motivations et leurs convictions, c’est-à-dire du « Pourquoi ? », avant même de commencer à évoquer le « Quoi ? » ou le « Comment ? ».
Car bien souvent, la majorité des gens n’ont pas réellement conscience de pourquoi ils font ce qu’ils font…
Et c’est en parlant de ce qui les anime au plus profond d’eux-mêmes que les leaders deviennent de puissants moteurs de dynamique de groupe et qu’ils vous embarquent dans les projets les plus fous.
« Les gens n’achètent pas ce que vous faites mais pourquoi vous le faites. »
SIMON SINEK
Un manager-leader va en priorité :
- donner du sens à son action ;
- exprimer ses valeurs (celles de l’entreprise) ;
- transmettre une vision ;
- fixer un cap et un but.
Ce n’est que dans un deuxième temps que viendra le « Comment ? », c’est-à-dire les modalités pratiques pour guider et encourager ses collaborateurs à chercher le moyen d’y parvenir, et enfin le « Quoi ? », c’est-à-dire les résultats attendus.
On voit donc bien que le leader engage plus son cœur et ses émotions pour dicter la marche à suivre, et suscite ainsi plus facilement l’adhésion autour de lui, alors que le manager écoute plus la rationalité de son cerveau, générant ainsi plus de distance.
Le savoir-être du leader, ça se travaille
- Le leader exerce une autorité naturelle et une influence positive : montrez-vous optimiste quoi qu’il arrive.
- Soyez authentique et honnête, et sentez vous libre d’avouer vos faiblesses.
- Stimulez la motivation de vos collaborateurs sans leur imposer une façon de faire.
- Soyez curieux et prêt à accueillir ou proposer des idées/solutions originales.
- Construisez un relationnel de confiance avec vos collaborateurs, afin de les influencer positivement pour concrétiser votre vision.
Il faut bien se rendre à l’évidence : un manager-leader est un élément précieux au sein d’une entreprise. Sa simple existence est un gage de cohésion d’équipe et de résultats positifs.
Le manager-leader : un rôle clé dans l’entreprise
Dans un monde du management en constante mutation, les exigences des recruteurs ont évolué, et les profils orientés « leadership managérial » sont aujourd’hui très convoités.
En effet, à compétences techniques et relationnelles égales, un service de relations humaines optera pour la candidature présentant les plus grandes qualités de leadership.
On l’aura bien compris au fil de cet article : lorsqu’on dispose des qualités du manager et de l’aura du leader, on est le roi du monde ! Alors, si après plusieurs années aux fonctions de manager d’équipe, vous souhaitez vous faire accompagner pour monter en compétences, découvrez nos formations.
par Hominance | Sep 30, 2022 | Tous les articles, Performance commerciale
La dernière décennie a été le témoin de mutations profondes dans l’approche de la négociation commerciale.
S’il était admis que la décision d’achat était dictée par l’association d’une présentation produit de qualité appuyée par des schémas et des statistiques, les neurosciences ont bouleversé la vision que l’on pouvait avoir sur les processus de vente.
De nos jours, de nombreuses entreprises mettent en application des stratégies de vente disruptives liées à des méthodes innovantes et basées sur une analyse fine de la psychologie humaine. Parmi elles, on peut citer la vente consultative, la vente SPIN, le social selling, la vente croisée, etc.
Grâce aux neurosciences, on a pu établir que la décision d’achat d’un produit ou d’un service est inhérente aux émotions et aux besoins sous-jacents (souvent non exprimés) du client.
La vente est donc désormais plus affaire de compétences relationnelles que de mise en avant de caractéristiques techniques ou de bagou.
Qui n’a jamais rêvé d’être dans la tête de son prospect pour savoir ce qu’il pensait ? Nous vous donnons, dans cet article, quelques pistes de progression pour acquérir ce super-pouvoir !
Pourquoi la vente n’est (presque) que psychologie ?
Alors pourquoi, même en ayant la meilleure offre ou le meilleur produit, vous pouvez rater une vente ?
Votre objectif, en tant que commercial, est d’amener votre prospect à prendre la décision d’acheter votre produit.
Ses émotions tiennent un rôle de premier plan dans son comportement d’achat, et cela bien plus qu’il n’y paraît au premier abord ! Car malgré les critères tangibles et rationnels, tels que les délais ou le prix qui font partie de la prise de décision, c’est l’émotion qui prédomine !
En effet, la vente, c’est avant tout de l’humain, quel que soit le canal de vente, et que cette vente soit réalisée en face à face ou en ligne.
On comprend bien alors que le lien de confiance, la relation humaine que vous aurez réussi à créer avec votre prospect sont des ingrédients indispensables pour atteindre le Graal.
La clé est donc de savoir identifier les leviers psychologiques qui vont déclencher l’acte d’achat.
Passer à côté d’une vente parce que votre produit n’est pas adapté ou votre prix hors budget, d’accord, mais perdre une vente parce que vous ne maîtrisez pas les ressorts psychologiques qui sous-tendent la décision d’achat, ce n’est pas possible !
Nos décisions sont d’abord fondées sur nos émotions.
Ce n’est que dans un deuxième temps que nous utilisons des critères rationnels pour les justifier.
Le cerveau humain au cœur de la vente
Eh oui, notre compréhension du cerveau de l’autre pourrait bien être notre meilleur atout pour une vente réussie, à condition de savoir s’en servir à bon escient.
De nombreuses recherches en neurosciences ont mis à jour que nos choix sont guidés à 95 % de manière inconsciente.
Pour un commercial, il s’agit donc de savoir ce qui motive inconsciemment un acheteur potentiel à acter son achat.
Mais si lui-même ne le sait pas, comment moi, pourrais-je le savoir ? Aurais-je un pouvoir extraordinaire ? Et bien oui !
Grâce à des approches innovantes, vous pouvez apprendre à exploiter ce qui influence les décisions d’achat au cœur même du cerveau de vos prospects.
Nous avons vu qu’au moment de prendre une décision, un être humain est peu sensible aux arguments logiques, et finalement plus à des éléments irrationnels tels que les émotions. Son cerveau fait notamment entrer en action ce que l’on appelle les neurones miroirs.
Mais il est encore plus réceptif aux biais cognitifs.
Qu’est-ce qu’un biais cognitif ?
Le biais cognitif est une modification inconsciente que notre cerveau applique à nos jugements et qui nous empêche d’être rationnel dans nos prises de décisions.
Ces biais cognitifs interviennent dans toutes nos interactions, y compris lorsque nous devons acheter quelque chose.
Cela paraît donc évident maintenant : en maîtrisant ces biais, vous serez plus à même d’inciter un prospect à acheter.
Il y a une multiplicité de biais cognitifs. Nous vous en détaillerons quelques-uns prochainement. Et nous vous expliquerons comment les apprivoiser pour optimiser vos chances de succès.
En attendant, Nous vous invitons à lire »La Minute qui fait Vendre », notre dernier ouvrage sur le sujet.
Quelles compétences relationnelles ?
Créer une relation commerciale durable et solide demande du temps, de l’attention, de l’écoute, de l’intérêt pour la personne que l’on a en face.
Ainsi, vous devez faire preuve de certaines compétences aujourd’hui très recherchées :
- observation du prospect sous toutes ses coutures (discours, posture, gestuelle) ;
- identification des besoins sous-jacents derrière ce qui est exprimé ;
- positionnement de conseiller expert, plutôt que de vendeur pur ;
- contrôle de la négociation.
Gardez à l’esprit que, lorsque vous parlez de votre produit ou service, votre prospect a une conversation intérieure qui soulève le QIPM (Quel intérêt pour moi ?)
C’est-à-dire qu’il va se poser les questions suivantes : « Qu’est-ce que j’y gagne ? », « Combien ça va me coûter ? », « Quand aurais-je des résultats ? » et « Quelles sont mes garanties ? »
Il vous appartient donc de vous mettre à sa place et de répondre à ces questions pour vous préparer au mieux à répondre avec pertinence.
Des qualités sont donc intrinsèquement liées aux compétences listées ci-dessus : l‘empathie, la bienveillance et l’écoute sans jugement, l’authenticité, l’intelligence émotionnelle.
Non, il ne vous est pas demandé de vous transformer en psychanalyste avec vos prospects, mais simplement de revoir votre logiciel de découverte client pour entamer une relation plus fructueuse sur le long terme.
Nous vous invitons à compléter vos connaissances sur ce sujet en lisant l’article »La communication commerciale sera l’avenir de la vente’‘.
Si vous êtes intéressé(e) par le sujet, contactez-nous.
par Hominance | Sep 20, 2022 | Tous les articles, Performance commerciale
Il n’est pas question, dans cet article, de tomber dans le banal cliché de l’opposition de point de vue acheteurs / vendeurs. Évidemment que leurs points de vue sont différents puisqu’ils n’ont pas les mêmes objectifs : l’acheteur cherche à trouver une solution qui répond à un besoin et au bon prix ; le commercial cherche à vendre les produits/services auxquels il croit, qu’il connait bien et sur lesquels il gagne de l’argent.
De ce fait, ces intérêts divergents sont sources de nombreux reproches de part et d’autre et de grandes difficultés de communication.
De nombreux articles fleurissent sur le sujet, en partie soutenus par l’étude d’un chercheur en linguistique des ventes, Steve W.Martin. Ce dernier a étudié plus de 200 acheteurs afin de comprendre ce qu’ils reprochaient aux vendeurs.
Les consultants Hominance ont investigué à leur tour auprès de leurs clients et auprès d’acheteurs nouvelle génération.
Et nos conclusions sont également sans appel : le succès de l’entretien de vente (ou de négociation) est porté à 70% par la posture relationnelle et seulement 30% par les compétences techniques.
Sans fustiger la posture relationnelle des commerciaux d’aujourd’hui – et nous en rencontrons d’excellents parfois – il leur reste encore beaucoup de progrès à faire. Preuve en sont les interviews d’acheteurs que nous partageons avec vous.
Il en ressort 3 axes de travail pour atteindre ce que nous appelons l’excellence relationnelle en Vente :
La manifestation d’un intérêt sincère et authentique
Cela passe déjà par une préparation digne de ce nom : la société, ses activités, ses clients, ses enjeux, votre interlocuteur, ses centres d’intérêt, sa carrière … des informations que les commerciaux peuvent facilement trouver en naviguant sur internet et les réseaux sociaux voire en consultant la presse locale pour des entreprises moins nationales.
Disposer de toutes ces informations permet d’ensuite poser des questions pertinentes. Seulement, il ne s’agit pas de questionner à outrance juste parce qu’il faut le faire ; ce que nous observons régulièrement dans nos accompagnements. Il s’agit de détecter les enjeux du client et, donc, de questionner pour trouver ‘’son caillou dans la chaussure’’. A ce stade, nous n’avons pas besoin de plus.
Rappelons néanmoins que manifester un intérêt sincère et authentique passe par une écoute active des réponses. Vous n’imaginez pas le nombre de commerciaux que nous formons qui échouent au test d’écoute active et qui réalisent les pièges dans lesquels ils tombent au quotidien.
La compréhension de l’autre
C’est précisément une bonne écoute active qui permet l’observation et la compréhension de la perception du monde par les autres. Avoir la capacité de comprendre les mécanismes de pensée et de perception de ses clients, sans jugement, est la condition pour une communication fluide et efficace. Cette compétence relationnelle est l’empathie.
Elle nourrit le besoin de nos clients à être compris et reconnus comme uniques.
Il n’est cependant pas toujours évident pour les commerciaux de détecter ces informations. Pourtant, il est possible d’avoir des clés de lecture, un mode d’emploi, permettant de décoder les préférences comportementales de nos clients, de comprendre l’angle sous lequel ils perçoivent et analysent les situations. Ce décryptage peut se faire au-travers du modèle DISC. Avec ce modèle, les commerciaux disposent des informations nécessaires pour s’adapter à chacun des profils et prouver à leur interlocuteur que ce dernier est unique et considéré comme tel.
La faculté à répondre aux attentes
Et les acheteurs que nous avons interrogés n’ont absolument pas comme attente principale l’historique de la société et la vie du commercial. ‘’Ma vie, mon œuvre’’ … très peu pour eux.
Ceci peut parfaitement se comprendre avec quelques principes de neurosciences. Notre cerveau primitif, celui qui assure notre survie chaque jour qui passe, est en vigilance constante afin de s’assurer de notre sécurité. Pour ce faire, la seule question qu’il se pose à chaque instant est la suivante : que vais-je gagner (ou perdre) si je fais ceci/cela ?
Alors, face au commercial, l’acheteur se pose nécessairement cette question. Et, pour y répondre, il convient d’avoir suffisamment questionné pour détecter les enjeux de son client et, ainsi, amorcer son argumentaire par ce que votre solution va lui apporter ; en quoi son problème va être résolu.
Pour se différencier, les commerciaux doivent maîtriser leur posture relationnelle qui, à elle seule, est déjà fortement créatrice de valeur. Une fois que c’est chose faite, il suffit d’enrichir leur boîte à outils de techniques de vente et les voilà alors en route vers l’excellence commerciale.
Contactez-nous pour développer ces compétences chez vos collaborateurs.
par Hominance | Sep 16, 2022 | Tous les articles, Performance commerciale
L’avènement d’Internet et du commerce en ligne ont fait des prospects du début du XXIe siècle des acheteurs avisés, qui comparent et connaissent déjà les produits convoités. Cette mutation a relégué au second plan la vente dite de « présentation », où le commercial décrit par le menu les caractéristiques du produit à un client qui ne mesure pas véritablement les bénéfices qu’il peut en retirer.
S’impose désormais dans les équipes commerciales la vente consultative, une technique fondée sur la confiance, plus à l’écoute des besoins du client, et où prospect et vendeur ont une démarche proactive.
Quelle différence entre vente consultative et vente conseil ?
La confusion règne entre les termes de « vente conseil » et « vente consultative » et nous avons eu l’occasion de nous rendre compte que même les meilleurs vendeurs confondent les deux.
Pourtant, il s’agit bien de deux techniques différentes.
Pour bien comprendre, il faut déterminer ce qui relève du problème, du besoin exprimé par le prospect, et ce qui relève de sa motivation profonde d’acheter.
Le vendeur conseil présente le produit qui correspond aux besoins apparents du client, mais comme il n’a pas investigué en profondeur sur ses attentes réelles et sur le réel déclencheur de la vente, il va mettre plus de temps à conclure.
L’approche est différente en vente consultative. Elle fait la part belle au client qui est au centre de l’entretien. La présentation passe alors au second plan.
Le vendeur consultant va beaucoup plus investiguer et poser de nombreuses questions avant de parler d’un produit ou d’une solution.
Dans ce cadre, le commercial s’attache plus à répondre au QIPM (Quel intérêt pour moi ?) du prospect. Il s’agit de cibler en priorité ses besoins réels et les enjeux qui sous-tendent sa décision d’acheter.
Bien souvent, la présentation produit/service disparaît complètement, au profit d’une discussion exclusivement orientée client.
Quelles compétences pour performer en vente consultative ?
Dans la vente consultative, votre prospect doit sentir qu’il est exceptionnel à vos yeux et que vous allez vous surpasser pour le satisfaire.
Placez-vous dans la posture d’un médecin qui cherche à poser un diagnostic.
Nous avons abordé l’importance d’un questionnement affûté et exhaustif pour résoudre la problématique du client. Différentes techniques de découverte peuvent être utilisées selon ce qui vous semble vous convenir le mieux : BEBEDC, SPIN selling, FOCA… Vos questions vont subtilement guider l’entretien jusqu’à ce que le client prenne conscience de l’urgence de résoudre le problème précédemment évoqué.
Grâce à l’écoute active, allez au-delà du besoin de votre client et donnez-vous les moyens d’influencer le processus d’achat en votre faveur. En restant à l’écoute tout au long de la conversation, vous êtes constamment à l’affût d’informations qui vont apporter de l’eau à votre moulin pour convertir à la fin.
- Des compétences relationnelles fortes
Créez un lien de confiance : empathie, assertivité, honnêteté intellectuelle, capacité d’adaptation… autant de soft-skills précieuses pour qui veut conclure et fidéliser. En adoptant une attitude de consultant expert, le prospect tend à se livrer plus facilement car il vous perçoit de manière moins « rentre-dedans ».
Point de vigilance : si votre prospect reste silencieux et ne répond que très partiellement à vos questions, sentez-vous libre d’écourter l’entretien.
En effet, si vous sentez que votre interlocuteur se sert de vous pour simplement prendre de l’information experte sans réelle intention d’achat, vous perdez votre temps.
Les 6 avantages de la vente consultative
Comme vu précédemment, à la différence de la vente traditionnelle, la vente consultative prend bien plus en considération le prospect et répond de façon personnalisée à son besoin.
Cela encourage une relation sur le long terme et incite le client à effectuer un achat plus important ensuite.
Voici les 6 avantages que la mise en œuvre de la vente consultative va générer :
Satisfaire le client
Un client satisfait est un client qui revient, même cinq ans après. Un prospect qui se sent écouté et pour lequel la solution proposée sera pertinente sera ensuite beaucoup plus facile à convertir en client récurrent.
Fidéliser le client
Une expérience client de qualité et un bon SAV donnent envie aux clients de revenir. Cela permet d’établir une relation pérenne et se traduit par plus de ventes et de bénéfices.
Donner du sens à votre travail
Dans la vente consultative, point de vente mécanique dans laquelle on déballe de façon automatique une présentation produit sans souci de la valeur ajoutée apportée au client. Ici, vos entretiens commerciaux deviennent de véritables échanges pro-actifs au cours desquels votre travail d’analyse orienté client vous apporte de réels motifs de satisfaction. La vente se transforme en défi ludique et stimulant.
Mieux qualifier les prospects
À force de questionner un type de clientèle spécifique et d’en connaître les besoins particuliers, on affine sa communication, on qualifie de manière plus approfondie cette cible et on gagne du temps dans les entretiens suivants.
Augmenter les ventes
L’entreprise qui s’engage dans le développement de la vente consultative au sein de sa force de ventes doit s’attendre à de meilleurs résultats ! Mais pour accroître son chiffre d’affaires, elle doit opérer un changement de culture d’entreprise : c’est-à-dire restructurer ses valeurs pour se concentrer sur la satisfaction du client. Et former ses équipes !
Optimiser les ressources humaines
Avec des taux de conversion plus élevés et la satisfaction d’un travail de qualité accompli, on voit nettement s’améliorer l’engagement et le dévouement des commerciaux au sein de l’entreprise.
La conclusion est sans appel : vendre pour vendre ne fait plus vendre !
Du reste, comment la vente traditionnelle pourrait-elle encore apporter du sens dans les entreprises qui mettent en avant leurs bonnes pratiques en responsabilité sociétale et environnementale ?
Qu’attendons-nous pour passer à la vente consultative ? Nous l’avons vu, tout le monde en ressort gagnant : vendre pour vendre, non ! Vendre pour apporter un service, oui !
par Hominance | Sep 8, 2022 | Performance commerciale, Tous les articles
Si vous avez déjà suivi un parcours de formation en techniques de vente ou si c’est votre formation initiale, il est plus que probable que vous ayez entendu parler de la méthode SONCAS, transformé depuis quelques années en SONCASE. Cet acronyme illustre les différentes motivations d’achat que sont : la Sécurité, l’Orgueil, la Nouveauté, le Confort, l’Argent, la Sympathie et, dans cette nouvelle ère écologique, l’Environnement.
Sachant que nous sommes tous des êtres uniques il est évident que nous n’avons pas tous les mêmes motivations à acheter tel ou tel produit, telle ou telle solution.
Prenons un exemple.
Partons ensemble en concession automobile. Nous disposons d’un budget suffisamment conséquent pour acheter n’importe lequel des véhicules de la concession.
Pour ma part, je vais m’assurer d’acheter un véhicule bardé d’accessoires qui me garantissent, à mes enfants et à moi, une complète sécurité : des bips dans tous les sens, des airbags à foison (par chance c’est obligatoire), des caméras 360° (çà existe çà ?), un détecteur d’endormissement (bon j’en ai un sur mon véhicule et cela ne m’a pas évité de m’endormir et de percuter un camion sur l’autoroute à 130 km/h ☹) etc.
Je vais également privilégier quelques équipements qui m’assurent d’un réel confort (je fais beaucoup de route puisque j’interviens dans toute la France) : des sièges chauffants (le pied en hiver), un soutien pour mes lombaires (déjà toute cassée à mon âge ????), des essuie-glace chauffants (quel confort de ne pas avoir à gratter le parebrise à 5h du matin en hiver), des prises USB à l’arrière (ce qui m’évitera les sempiternelles jérémiades de mon petit dernier sur sa batterie d’Iphone déchargée) etc.
Et vous ?
Peut-être êtes-vous sans enfant (enviable par moment ????), sans chien et sans crainte pour votre sécurité. Vous achetez une voiture pour vous faire plaisir et, avouons-le, pour flamber un peu devant les amis avec un beau cabriolet.
Ou alors, vous considérez qu’un véhicule c’est fait pour vous amener d’un point A à un point B et tout ce qu’on lui demande c’est de rouler. Vous préférez nettement investir dans des voyages à l’autre bout du monde que dans une voiture qui a déjà perdu la moitié de sa valeur en quelques années.
Et je pourrais citer plein d’autres exemples …
Vous l’avez compris, nos motivations d’achat nous sont propres et c’est le rôle du commercial de bien les cerner afin d’adapter son argumentaire de vente et convaincre son interlocuteur d’acheter.
Ces spécificités comportementales ne vous rappellent pas quelque chose ? ???? le fameux modèle DISC évidemment ! C’est pourquoi nous ferons, tout au long de cet article, le lien entre ces 2 préférences comportementales.
Dans cet article, détaillons ces différentes motivations d’achat.
Reconnaître la (ou les) motivation(s) d’achat SONCASE qui domine(nt)
Le besoin Sécurité
Le ‘Client Sécurité’ a besoin d’être RASSURÉ. Méfiant, il hésite à prendre une décision seul et, si c’est le cas, c’est qu’il aura reçu toutes les preuves dont il a besoin pour s’assurer de la fiabilité de votre solution.
Ce qui est certain c’est que le ‘Client Sécurité’ va prendre le temps de réfléchir, d’étudier vos références, normes, certifications … bref tout ce qui lui garantit et lui prouve qu’il ne prend pas de risque à vous faire confiance.
C’est donc un client pointilleux qui va exiger de vous du temps et un accompagnement irréprochable. Mieux vaudra que vous soyez patient, à l’écoute et très factuel.
Vous l’avez deviné, le ‘Client Sécurité’ a probablement un profil dont les couleurs DISC qui dominent sont le Bleu et/ou le Vert.
Le besoin Orgueil
Le ‘Client Orgueil’ a besoin d’être VALORISÉ. Fier et très centré sur sa petite personne, il est pétri de croyances fortes qu’il ne compte pas remettre en cause de sitôt. Sa forte estime fait que vous allez devoir nourrir son amour-propre, lui faire sentir qu’il est unique (n’essayez pas de lui dire que vos Clients sont tous uniques à vos yeux, il s’en fiche, c’est lui qui compte) et privilégié.
Il achètera votre solution s’il a la certitude qu’il pourra s’en vanter, se démarquer et, surtout, avoir mieux que les autres. Il est donc souvent attiré par le pouvoir de la marque, la rareté et l’exclusivité. En bref, faites vibrer votre Client avec subtilité.
Le ‘Client Orgueil’ n’aurait-il pas un profil DISC à dominance Rouge et/ou Jaune ? Qu’en dites-vous ? ????
Le besoin Nouveauté
Le ‘Client Nouveauté’ a besoin d’être ÉTONNÉ / SURPRIS. Curieux de tout, il cherche avant tout à être original, guidé par son anticonformisme. Il va vous falloir être créatif et imaginatif afin de lui proposer des ‘’avant-premières’’ afin d’avoir toujours une longueur d’avance sur ses concurrents. Car le ‘Client Nouveauté’ souhaite être précurseur sur tout ; il y a un peu d’Orgueil derrière cette motivation également mais avec l’aspect très novateur dans les solutions qu’il recherche. L’avantage est que, dans ce monde V.I.C.A qui nous entoure, le ‘Client Nouveauté’ est adepte du changement et apprécie que sa routine soit brisée (il faut dire qu’il a été bien servi ces dernières années ????)
Son profil DISC ? un Jaune très présent sans que le Rouge soit trop loin derrière …
Le besoin Confort
Le ‘Client Confort’ a besoin d’être ASSISTÉ et qu’on lui SIMPLIFIE LA VIE. D’un tempérament calme, il est assez conservateur et centré sur le côté pratique des solutions qu’il utilise. La notion de confort qu’il recherche peut tant être un confort psychologique (ne pas faire face à quelque chose de complexe) que physique (s’assurer de la proximité de son fournisseur). Une recherche de bien-être au quotidien en fait ????. Ce qui le rend adepte de la simplicité, tant dans l’utilisation que dans le discours qui lui est adressé.
Contrairement au ‘Client Nouveauté’, le ‘Client Confort’ n’est pas fan qu’on lui bouscule ses habitudes. Cela vous rappelle quelqu’un ? Le profil DISC dont la couleur Verte domine. Nous pourrions néanmoins retrouver cette notion de confort au travers du gain de temps d’un profil dont la couleur Rouge dominerait. Des opposés ????
Le besoin Argent
Le ‘Client Argent’ a besoin de s’assurer d’un BON RAPPORT QUALITÉ/PRIX, d’une RENTABILITÉ certaine. Il cherche à faire une bonne affaire dont il va s’assurer au travers d’une analyse et d’une comparaison pointue des solutions en place. Son investissement doit être rentable (cette notion de ROI dont il va vous parler très vite) et, attention, il faut que vous puissiez le lui démontrer. Évidemment que tous vos Clients recherche à faire un investissement sensé mais ce n’est pas pour autant que l’Argent sera systématiquement leur levier principal. Je me souviens d’un commercial qui avait réussi à vendre des pneus à son client en lui majorant de 50% juste parce que ce dernier voulait surtout avoir de beaux camions, rutilants et avec des pneus tout neufs (et c’était bien avant les hausses pharamineuses de matière première…). Un bel exemple de ‘Client Orgueil’ qui a été prêt à payer plus cher … de la gomme noire ????
En tout cas, préparez bien vos projections financières avec ce cher ‘Client Argent’ sinon vous ne ferez pas affaire.
Ce côté très centré résultats peut nous faire penser à un profil DISC dont le Bleu et/ou le Rouge seraient des couleurs très présentes.
Le besoin Sympathie
Le ‘Client Sympathie’ a besoin de PLAISIR et de CONVIVIALITÉ. Il recherche une expérience sympa et s’attend à passer un moment agréable en votre compagnie. Pour lui, la relation avec son interlocuteur prime sur tout le reste. Vous avez mal dormi et êtes bougon, reportez votre rendez-vous ! Le ‘Client Sympathie’ a besoin de chaleur humaine, d’attention, de sourires, de disponibilité et de prendre son temps pour profiter de tout cela. En fait, c’est vous plus que votre solution que le ‘Client Sympathie’ achète ???? Une seule chose à faire : privilégier l’expérience client.
Un conseil : ne cherchez pas à vendre au ‘Client Sympathie’. Créez la relation avec humilité, intéressez-vous à lui (la fameuse empathie dont nous ne cessons de parler), prenez du temps en sa compagnie afin de bien comprendre ses besoins et lui apporter l’aide dont il a besoin. Il deviendra alors votre Client le plus fidèle.
Ce besoin fort de relation se retrouve chez les profils DISC à dominance Verte et/ou Jaune.
Le besoin Environnement
Le ‘Client Environnement’ est un Client ENGAGÉ et très porté sur sa Responsabilité Sociétale (RSE). Il s’intéresse au climat, à la pollution et au respect de l’environnement sous toutes ses formes. En réalité, cette appétence pour l’écologie peut être couplée avec une autre motivation d’achat.
Un ‘Client Argent et Environnement’ cherchera, par exemple, à obtenir des subventions liées à la réduction de son empreinte écologique liée à l’utilisation de votre solution.
Un ‘Client Nouveauté et Environnement’ cherchera une solution ‘green’ innovante pour la faire valoir auprès de ses clients comme un avantage différenciant.
Un ‘Client Confort et Environnement’ pourra s’intéresser au sujet pour éviter de se faire taper dessus par les autorités ou se faire déréférencer par ses propres clients (si, si, cela existe encore ce type de préoccupations).
Au final, pensez à mettre en avant les aspects environnementaux de votre offre ou de votre entreprise même si cela n’a aucune incidence sur l’utilisation de votre solution.
Évidemment, avoir un rappel sur ces différents profils reste intellectuellement intéressant mais …
Comment utiliser le SONCASE dans votre entretien de vente ?
Quelles questions poser pour identifier les motivations d’achat le plus rapidement possible ?
Comment mettre en musique votre argumentaire de vente fort de tout cela ? Et, enfin comment répondre aux objections de vos Clients (vous n’imaginiez quand même pas qu’identifier correctement le profil SONCASE de votre Client éradiquerait à 100% ses objections ? ???? mais 50% très certainement ???? )
Vous trouverez toutes ces réponses dans l’article suivant ????
En attendant, si vous souhaitez que vos commerciaux travaillent sur ces motivations d’achat et, plus largement, sur leurs techniques de vente, contactez-nous.
par Hominance | Sep 1, 2022 | Tous les articles, Performance relationnelle
Qualité intrinsèque aux métiers de la santé et du social, l’empathie apparaît désormais comme une compétence recherchée dans les domaines où le relationnel est primordial : éducation, tourisme, justice et, bien sûr, commerce !
Si les termes « sym-pathie » et « em-pathie » trouvent tous deux leur origine dans l’étymologie grecque, leur préfixe marque une différence fondamentale : « pathie » vient de pathos (la souffrance). Associé à « em » (dans, à l’intérieur), il signifie la capacité à comprendre, à ressentir les sentiments ou se mettre à la place d’une autre personne, tout en gardant une distance. Alors que rattaché au préfixe « sym » (avec), il indique la propension à souffrir avec l’autre, en fusionnant ses émotions avec lui, avec comme corollaire le risque d’en perdre son objectivité.
Dans le cadre professionnel, l’empathie est ainsi un outil précieux pour orienter certains événements ou désamorcer une situation délicate sans se laisser submerger par ses émotions.
Voyons comment les différentes formes d’empathie trouvent leur pertinence dans le contexte du management commercial. Évidemment les axes de travail proposés sont également adaptables à la relation commerciale.
L’Empathie ça se décline
On distingue différents types d’empathie faisant toutes partie intégrante de ce que l’on appelle l’intelligence émotionnelle.
Pour en savoir plus sur ses mécanismes et son impact en entreprise, retrouvez nos articles sur le sujet en allant sur le blog :
https://hominance.com/categorie/performance-relationnelle/
L’empathie cognitive
L’empathie cognitive consiste à comprendre la façon de penser de l’autre, son point de vue, ses attentes et ses intentions.
L’empathie émotionnelle
L’empathie émotionnelle implique la capacité à ressentir dans quel état affectif l’autre se trouve à un instant T (défiance, joie, déception, etc.) ou de manière récurrente (enthousiasme, inquiétude, optimisme,etc.).
L’empathie active
L’empathie active relève de la capacité à ressentir ce que l’autre attend de vous et à adapter votre comportement en conséquence.
Ainsi, vous lui prouvez que vous avez compris qui il est, ce qu’il pense, ce qu’il ressent. Et que vous êtes donc capable d’apporter, autant que possible, une réponse à son attente. Cette réponse peut être de la simple écoute (mais de qualité !), de l’encouragement, de la fierté, du réconfort, de la joie, etc.
La frontière entre Empathie et Sympathie
Entre les deux, la différence est notable mais la frontière est mince, et on peut perdre quelques plumes si l’on se laisse glisser sur la pente de la sympathie ou de l’empathie excessive.
L’empathie, c’est comprendre les codes et référentiels de l’autre pour pouvoir l’aider au mieux, mais tout en restant externe du point de vue des émotions.
En effet, si l’on s’immerge dans l’affect de l’autre, on perd tout ce qui fait l’intérêt de l’empathie, c’est-à-dire la capacité à garder une vision extérieure. Et donc, les chances d’apporter un soutien efficace.
Un excès d’empathie peut être perçu comme une intrusion ou une tentative de prise de contrôle. Il peut même empêcher l’autonomisation de l’autre dans la prise en charge de sa propre problématique.
Le risque d’une empathie excessive, tendant à la sympathie, réside également dans la contagion émotionnelle et la tendance à sacrifier ses propres besoins au profit de ceux d’autrui.
On constate que certaines personnes, à force d’être dans une trop grande empathie, mettent en péril leur équilibre psychologique. Face à une charge cognitive trop lourde, elles se retrouvent dépassées par la douleur des autres, et déclenchent alors un syndrome de fatigue compassionnelle.
Un manager ne saurait coacher ses équipes correctement en adoptant une telle posture de proximité émotionnelle.
Les conditions d’une Empathie efficace
L’empathie ne peut exprimer ses pleins bénéfices que si elle répond à certains critères fondés sur la reconnaissance et l’acceptation de l’altérité et de l’identité propre d’une personne.
- L’écoute … active : écoutez et comprenez, apportez une qualité d’écoute qui donne à l’autre la liberté de s’exprimer à son rythme. Soyez aussi attentif à la communication non-verbale.
- Le non-jugement : écoutez de façon désintéressée et sans jugement.
- Le questionnement : interrogez l’autre avec bienveillance pour lui permettre de clarifier et approfondir sa pensée.
- La reformulation : reformulez pour vous assurer que chacun ait bien compris.
- La bonne distance : restez objectif pour pouvoir apporter une réponse/une aide efficace.
- L’honnêteté : ne laissez pas de place à la confusion ! Entendre le point de vue de l’autre, oui. Le bercer d’illusions en lui faisant penser que vous approuvez, non.
Les bienfaits de l’Empathie en entreprise
Dans la sphère professionnelle, il est encore parfois malvenu d’aborder le sujet des émotions, soi-disant incompatibles avec un environnement de travail efficace.
Pourtant, comme nous l’avons abordé dans de précédents articles, pourquoi serait-il moins essentiel de prêter attention aux émotions d’autrui en entreprise que dans nos autres relations quotidiennes ?
Les dernières recherches en la matière font état que se placer dans une posture propice à l’interaction et à l’échange est le gage de relations harmonieuses au sein des équipes de travail.
- Cela favorise la loyauté et la confiance : si un manager ou un collaborateur se sent en sécurité pour s’exprimer en temps opportun, au lieu de garder un problème pour lui, cela génère moins de frustration. Et, de fait, moins de conflits, moins de stress pour, au final, une productivité et un engagement augmentés.
- L’effet miroir et l’effet boomerang : par principe de réciprocité, l’empathie encourage l’empathie. À l’inverse, si je réagis avec agressivité à une situation qui me dérange, sans essayer de comprendre ce qui se joue pour l’autre, il se peut fort que, lorsque j’aurai besoin de lui, l’autre ne fera pas d’effort de compréhension et ne se rendra pas disponible pour moi.
Comment la développer ?
Les managers ont pris conscience que la plupart des situations de tension trouvent leur source dans une mauvaise communication, souvent parce que le message a été mal transmis, ou de manière peu empathique.
Cependant, si l’empathie trouve son origine dans notre éducation et notre génétique, elle n’est pas chose naturelle pour tout le monde.
Alors, comment vous entraîner et développer votre empathie ? Comment insuffler un vent d’empathie dans l’entreprise ?
- Exercez-vous à l’écoute active : écoutez sans interrompre, ni déjà penser à votre réponse. L’important n’est pas la solution mais la disponibilité et la bienveillance dans l’écoute.
- Entraînez-vous à identifier quel est le besoin de l’autre : quels signes verbaux ou non-verbaux vous donne votre interlocuteur ? Cela se traduit-il par un besoin de reconnaissance, de considération, d’encouragement ?
- Conservez de la distance et ne vous laissez pas envahir par les émotions de votre interlocuteur. Contentez-vous d’accueillir la parole sans préjugé.
Quelques points de vigilance.
- Évitez l’empathie sélective : pas de régime de faveur selon les collaborateurs. Chacun doit avoir une égalité de traitement et la même qualité d’oreille.
- Attention à ce que la course à l’empathie ne vienne pas polluer les bonnes intentions de départ. La compétition empathique n’est salutaire pour personne.
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