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Mes articles sur le management bienveillant m’ont déjà donné l’occasion d’aborder l’intelligence relationnelle. Nous avons vu dans l’article introductif du dossier relatif à l’intelligence relationnelle que l’aspect émotionnel est le pilier majeur pour en appréhender la pratique.
En effet, l’intelligence relationnelle repose sur la capacité que nous avons d’accueillir nos émotions, de les comprendre, et de trouver comment adapter notre comportement et notre communication à une situation. Cela s’applique particulièrement dans le monde de l’entreprise, dans le cadre de la relation client.
Pour booster votre leadership en tant que dirigeant, le développement de votre intelligence relationnelle et celle de vos collaborateurs constitue un intérêt majeur. Si vous savez faire régner harmonie et sérénité dans votre équipe, alors vous augmenterez significativement vos résultats !
Qu’appelle-t-on intelligence relationnelle ? 
Des aptitudes propres à chacun 
L’intelligence relationnelle est un ensemble d’aptitudes émotionnelles et sociales individuelles qui influencent la façon dont nous nous percevons nous-même et dont nous percevons les autres.
Plus encore, l’intelligence relationnelle est l’art de nous exprimer et d’interagir afin d’instaurer des relations saines, harmonieuses et durables avec autrui.
Lorsque nous mobilisons nos ressources intérieures, nous appréhendons et gérons les obstacles et les difficultés avec plus de recul et nous prenons de meilleures décisions. Nous mettons de côté nos réactions primitives pour apporter des réponses innovantes et plus constructives.
En convoquant nos émotions de manière intelligente lors de nos échanges avec autrui, nous sommes en capacité d’apporter une réponse comportementale pertinente à une situation donnée. 
L’intelligence relationnelle implique que notre cerveau est capable d’intégrer des émotions comme des données utiles et pertinentes pour mieux appréhender un environnement particulier, dans le respect de nos besoins.
Elle se décrit également comme une intelligence sociale à considérer et respecter les besoins des autres individus, en développant notre sens du contact humain.
Comment mobiliser son intelligence relationnelle ? 
Eh bien, en développant notre aptitude à canaliser nos réactions, en instillant plus d’empathie dans nos relations et en adoptant des circuits de réflexion et de raisonnements différents permettant de suggérer des réponses inédites !
Quand on aborde le sujet de l’intelligence relationnelle, on parle de compétences acquises (soft skills) au fil du temps au gré de nos expériences. 
Socrate n’aurait sûrement pas démenti les théories de Daniel Goleman. Comme il l’indique dans son livre intitulé « Cultiver l’intelligence relationnelle », c’est en se concentrant sur la connaissance de soi, en étant véritablement à l’écoute des autres, en exerçant son empathie et en restant curieux, en éradiquant le jugement de son fonctionnement, que l’on peut enrichir nos échanges et apprendre à pacifier nos relations.
Si l’on enseignait l’intelligence relationnelle à l’école, nul doute que notre société serait moins empreinte de conflits et de violence. Car si l’intelligence relationnelle et émotionnelle représente un vecteur d’harmonisation et de sérénité au sein de l’entreprise, elle comporte également des bénéfices indéniables pour apporter du liant au sein de la famille ou dans le cadre amical.
Reconnaître nos émotions, pouvoir les identifier et les canaliser, savoir apprivoiser notre stress, autant d’aptitudes utiles dans toutes les sphères de notre quotidien. 
Je le dis et le redis : pour vivre des relations plus fécondes et plus épanouissantes, pour arriver à une plus juste connaissance de nous-même, il est temps de nous reconnecter à nos émotions. Et cela vaut aussi pour améliorer notre leadership commercial : inspirer respect et confiance n’est-il pas la clé de la réussite ?
L’origine de nos réactions émotionnelles 
L’ennemi de l’intelligence relationnelle : le cerveau reptilien 
Les réactions émotionnelles négatives sont générées par des émotions primaires. 
C’est notre cerveau reptilien (la partie la plus ancienne et la plus primitive du cerveau) qui parle et il semble difficile d’empêcher ce phénomène archaïque.
Quand le stress ou la panique prend le dessus, le cerveau reptilien s’active et s’empare de notre comportement. Cette réaction oblitère alors notre objectivité et notre capacité de raisonnement.
Prenons le cas d’un étudiant brillant au demeurant, mais qui, lors des examens, perd régulièrement ses moyens. Comment pourrait-il exceller lors d’un oral décisif s’il rentre dans la salle d’examen tenaillé par l’appréhension ou la pression ?  
Au travail, dans les fonctions commerciales, c’est le même principe ! Un collaborateur qui part en rendez-vous la peur au ventre n’est en général pas très performant… 
Voici deux illustrations des conséquences de l’impact de ces émotions non gérées sur la qualité du management ou au sein d’une équipe commerciale :
- la peur : si je me sens en danger, ma réaction va être la fuite ou l’attaque, alors que je ferais mieux de me demander ce qui me fait peur à ce point pour mieux désamorcer cette émotion ;
- la frustration : cette promotion promise depuis longtemps et que vous pensiez obtenir cette fois-ci vous passe encore sous le nez ! C’est la déception ! Votre réaction : une grande frustration pouvant donner lieu à de l’agressivité. Dès lors, surgissent les paroles regrettables, les voix qui s’emportent et les portes qui claquent… Et quelles conséquences engendrées sur l’ambiance future au sein de l’équipe : démotivation, démobilisation, burn-out, etc. !
Cultiver l’intelligence relationnelle : accueillir les émotions dans nos relations 
À l’inverse, si nous savons apprivoiser nos émotions, alors nous sommes capables de transformer les émotions négatives. Et, logiquement, nos réactions s’en trouvent singulièrement modifiées !
Savoir anticiper et repérer la montée de ces émotions chez nous ou dans nos relations nous permet en effet de gérer plus sereinement une situation donnée. 
Mieux encore, si vous savez éviter un conflit, quel gain de temps et d’énergie considérable, comparé au temps passé à tenter de convaincre une personne de poser les armes si la guerre est déclarée !
Gérer les conflits met en œuvre des compétences relationnelles qui bousculent souvent nos réflexes naturels (guidés par nos émotions et nos parcours de vie individuels). 
Imaginez si vous pouviez renverser la vapeur et faire de vos émotions négatives des sublimations positives ! Cela peut vous sembler simpliste, mais les résultats sont là, palpables et quantifiables !
Vous souhaitez entraîner votre intelligence relationnelle ? Suivez le guide et découvrez les 5 exercices pour développer votre intelligence émotionnelle.
L’intelligence relationnelle dans la relation client
L’impact des émotions dans la décision du client
Générer des émotions positives au sein du dispositif de la relation client est un véritable enjeu économique.
Les chercheurs Zorfas et Leemon ont mis en lumière le fort impact de cette prise en compte des motivateurs émotionnels sur le business :
- Un client totalement connecté émotionnellement à sa marque voit sa valeur multipliée par 1,5 par rapport à un client « très satisfait ».
- Quand on réussit à « connecter émotionnellement » un client, on multiplie par 6 ses chances de ré-achat, par 12 son potentiel de recommandation positive, et par 2 sa durée de vie ! 
C’est énorme !
Vous souhaitez en savoir plus sur les mécanismes de l’intelligence relationnelle et leur impact dans le cadre des entreprises commerciales ? Retrouvez mes autres articles sur ce thème sur notre blog.
Vous souhaitez vous former à l’intelligence relationnelle, retrouvez les formations en développement personnel données par Hominance sur le site.
				
					
			
					
											
								 
							
					
															
					
					 par Hominance | Fév 16, 2023 | Performance relationnelle, Tous les articles
Les relations que nous entretenons dans le cadre du travail sont de toute première importance. La communication que vous allez entamer avec un collaborateur ou un client est déterminante pour la relation à venir, la confiance instaurée et la pérennité du lien.  
Cela fait longtemps que je dispense des formations et des séances de coaching autour des relations interpersonnelles dans le management et la vente, et j’observe depuis quelques années une réelle évolution des comportements et états d’esprit !
Compte tenu de l’intérêt grandissant porté à ce sujet par les dirigeants d’entreprise, j’introduis aujourd’hui un dossier dédié à cette thématique.
À travers ce dossier, je vous propose de découvrir les clés de l’intelligence émotionnelle et relationnelle afin de tirer le meilleur de vos échanges au travail. 
L’intelligence relationnelle : un monde s’offre à vous ! 
Si l’intelligence relationnelle ne vous évoque rien ou vous apparaît comme un concept opaque, vous allez découvrir qu’un nouveau monde s’offre à vous et peut vous apporter de profonds et bénéfiques changements dans vos relations professionnelles.
Si vous êtes déjà sensibilisé à l’intelligence relationnelle, vous pourrez approfondir le sujet, améliorer vos compétences et continuer à développer des relations harmonieuses au sein de vos équipes.
Que vous soyez manager, commercial ou étudiant, vous allez acquérir ce que recherchent beaucoup d’employeurs dans leurs recrutements aujourd’hui : la capacité à entrer en relation avec l’autre dans un climat d’authenticité et de confiance.
Le dossier initié ici sera constitué d’une collection de 7 articles fondés sur l’intelligence relationnelle et émotionnelle. Vous y apprendrez ce qu’est l’intelligence relationnelle et en quoi les émotions sont partie prenante de nos décisions, mais aussi pourquoi il est si important de savoir interagir avec autrui en mettant votre intelligence émotionnelle au service de vos relations.
Ce dossier vous montrera comment cultiver votre intelligence relationnelle et vous enseignera quelles sont les compétences nécessaires à son développement. Vous saurez ainsi quels points analyser pour savoir quand et comment évaluer votre niveau d’intelligence relationnelle.
Je vous parlerai des pionniers de l’intelligence relationnelle et émotionnelle et des auteurs dont vous pouvez vous inspirer pour avancer dans vos connaissances.
Enfin, je vous donnerai des exercices concrets pour mettre en pratique ce que vous aurez appris dans ce dossier.
L’intelligence relationnelle, une philosophie de vie 
Des soft skills acquises au fil du temps 
Nous pratiquons l’intelligence relationnelle déjà tous plus ou moins au quotidien sans en avoir conscience. Et donc avec plus ou moins de succès selon la situation. 
Ce sont des compétences qui peuvent avoir été acquises bien avant d’entrer dans la sphère professionnelle. Vous possédez d’ailleurs peut-être déjà certaines des qualités nécessaires sans le savoir. 
Nous verrons un peu plus loin que l’intelligence relationnelle englobe plusieurs domaines, dont l’intelligence émotionnelle, qui en est le pilier principal.
Si, jeunes, nous avons reçu une éducation dans laquelle nos émotions étaient accueillies et prises en compte dans un environnement de bienveillance, nous sommes plus équipés pour pratiquer l’intelligence émotionnelle par la suite et utiliser l’analyse des émotions à bon escient dans nos relations avec les autres – que ce soit en entreprise ou dans nos relations familiales ou amicales.
En revanche, si nos émotions ont été bridées, voire ignorées dans l’enfance, nous aurons plus de mal, à l’âge adulte, à écouter et à prendre en compte nos ressentis, puis à développer l’empathie nécessaire pour être à l’écoute de nos congénères.
Ainsi pour certains, l’intelligence émotionnelle ou relationnelle est une seconde nature ; pour d’autres, un peu d’entraînement, une formation, un coaching vous permettront de vous mettre à niveau. Rien n’est figé, il est toujours possible de modifier le regard que nous portons sur ce qui nous entoure (et sur nous-même) en changeant de paradigme. Toutefois, cela ne peut se produire qu’à condition d’avoir l’ouverture d’esprit nécessaire et la volonté d’évolution inhérente. 
Vous pouvez être exceptionnellement bon techniquement, vous pouvez maîtriser sur le bout des doigts les méthodologies et les process, vous ne serez pas performant au travail si vous ne savez pas interagir à bon escient avec vos prospects. 
Votre expertise technique sera inutile et vos qualités de vendeur mises à rude épreuve si vous ne savez pas faire passer le bon message au bon moment.
Qui n’a pas eu un collègue  doté de ce « truc en plus », de cette facilité d’interaction déconcertante, y compris avec des profils d’interlocuteurs diamétralement opposés ? Vous savez, celui qui a ce talent naturel et sait adapter son « personnage » de vendeur, tel un caméléon, pour rencontrer les véritables besoins de ses clients et y répondre avec pertinence !
Ces profils de commerciaux savent construire une expérience client dans laquelle ce dernier se sent écouté, compris, privilégié. Et leurs résultats sont souvent remarquables ! 
Seule une communication interpersonnelle fondée sur la confiance permet d’instaurer une relation client sereine et durable, pour un climat business sain et positif.
L’objectif premier de l’intelligence relationnelle est donc d’instaurer ce climat au travail dans ce que l’on pourrait nommer un échange constructif, une discussion entre deux partenaires, et non plus un simple entretien commercial ou managérial.
Je ne vous donnerai pas de méthode à suivre 
En réalité, l’intelligence relationnelle ne se développe pas grâce à une méthode à mettre en application. 
Quand on parle d’intelligence relationnelle, on parle d’un ensemble de compétences qui s’acquiert et prend corps au fil de nos expériences – mais cela ne se fait pas d’un coup de baguette magique ! Seules la pratique, la connaissance de soi, la curiosité, la capacité à écouter l’autre et entendre des points de vue contraires sont les clés pour avancer sur le chemin de l’échange intelligent.
Bien communiquer, c’est savoir entrer en relation avec l’autre.
Il s’agit donc d’acquérir et de développer un ensemble de compétences. Cultiver son intelligence relationnelle s’opère à travers une introspection, l’analyse de certains comportements qui fonctionnent et d’autres qui sont moins efficaces.
Cela repose également sur les relations que l’on a avec soi-même et celles qu’on a avec les autres. Enfin, elle doit questionner le « comment se respecter soi-même » et le « comment respecter les autres ». 
L’intelligence relationnelle : intelligence émotionnelle et sociale 
L’intelligence relationnelle, en grande partie fondée sur l’intelligence émotionnelle et le sens du contact, permet de construire des relations harmonieuses et durables.  Cette capacité se décrit comme la faculté de notre cerveau à utiliser nos émotions comme vecteurs et sources d’informations pertinentes à l’analyse utile d’un environnement donné. 
Au lieu de percevoir les émotions comme des obstacles ou des réactions qui nous freinent, le cerveau les traite comme des données à intégrer pour mieux appréhender notre vie dans le respect de nos besoins intrinsèques. L’idée est de répondre à nos besoins profonds, certes, mais aussi à ceux des autres.
C’est en cela que l’intelligence sociale fait partie intégrante de l’intelligence relationnelle : en effet, le sens du contact humain développé dans l’intelligence sociale est un outil précieux pour considérer de la manière la plus juste les besoins des personnes qui nous entourent, ceux de notre premier cercle, comme ceux de personnes que nous connaissons moins bien.
L’intelligence sociale se traduit par le développement de ce sens du contact, indispensable dans les interactions avec notre entourage. 
L’intelligence relationnelle : quels objectifs en entreprise ? 
Au sein de l’entreprise, dans le cadre professionnel, le développement de l’intelligence relationnelle vise deux objectifs majeurs : 
- faire de la relation avec les autres membres d’une équipe une relation fondée sur la collaboration et l’entraide : chacun doit développer la capacité de s’adapter aux autres façons de fonctionner ;
- établir et maintenir des relations plus agréables et plus productives en développant le sens du contact entre chaque collaborateur.
Lorsqu’il y a conflit, deux parties remettent le point de vue de l’autre en cause. Elles s’accusent mutuellement, car elles n’arrivent pas à satisfaire leurs besoins respectifs. 
Chacune reste focalisée sur la satisfaction de ses propres besoins, sans penser aux potentiels besoins de l’autre, sans les prendre en compte ni les intégrer à la réflexion globale pour apaiser la discussion. 
Et c’est tout l’intérêt de l’intelligence relationnelle ici ! 
Le rôle de l’intelligence relationnelle dans la résolution de conflit est essentiel ! Elle nous invite à réfléchir pour répondre à la fois à nos propres besoins tout en respectant les besoins de ceux avec qui nous sommes en désaccord.
Devenir émotionnellement intelligent : quelles aptitudes ?
Si nous sommes en capacité de développer les compétences et aptitudes nécessaires à la pratique de l’intelligence émotionnelle, alors nous sommes plus aptes à communiquer et à agir en acceptant de prendre en compte les besoins de toute personne autant que les nôtres. 
Parmi les aptitudes particulières nécessaires au développement de notre intelligence relationnelle, on notera les principales : patience et endurance, capacité d’adaptation et souplesse, assertivité, prise de distance et focus. Mais nous aurons l’occasion de développer ce point dans un prochain article.
Ces aptitudes émotionnelles et sociales nous sont propres et influencent notre manière de :
• nous percevoir nous-même et de nous exprimer,
• développer et entretenir une bonne relation avec autrui,
• agir dans les situations difficiles,
• prendre des décisions.
Le fait d’être « émotionnellement intelligent » nous permet alors d’instaurer une « confrontation constructive », ce qui peut nous éviter de basculer dans une relation conflictuelle. 
Si le conflit est consommé, l’intelligence relationnelle reste une aide précieuse pour apprendre à trouver les pistes pour y remédier et retrouver de la sérénité.
Tout ce qui nous irrite chez les autres peut nous mener à mieux nous comprendre
Carl Gustav Jung
L’intelligence émotionnelle : une valse à 3 temps 
Le développement de l’intelligence émotionnelle s’articule autour de 3 univers : 
- l’univers émotionnel : comment je gère mes propres émotions, comment je gère les émotions de l’autre ;
- l’univers cognitif : comment je construis ma pensée, ma réflexion, et comment j’oriente mon intention ;
- l’univers de l’action : comment je dirige mon engagement, mes décisions, comment je présente ma communication et comment j’entre en action.
Les rôles, les intentions et les actions de chacun doivent s’articuler avec ceux des autres pour qu’une relation harmonieuse et stable puisse s’établir. 
Le QE et le EQ-i : le quotient émotionnel au cœur de l’entreprise 
Le concept d’intelligence émotionnelle (IE) est apparu en 1990 à l’initiative de deux psychologues et professeurs de l’Université de Yale : Peter Salovey et John Mayer. Ces derniers ont théorisé la capacité à gérer et contrôler ses propres émotions tout en composant avec les émotions de son entourage. 
Selon J. Mayer et P. Salovey, l’intelligence émotionnelle est « la capacité à percevoir l’émotion, à l’intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre les émotions et à les maîtriser afin de favoriser l’épanouissement personnel ». 
Dans intelligence émotionnelle, il y a « intelligence ». Cela sous-entend que l’on peut raisonner en partant des émotions – qui sont des informations utiles au maintien ou à l’optimisation du bien-être – et nourrir ainsi des comportements qui favorisent le développement personnel, l’épanouissement et l’adaptabilité, mais aussi les relations avec l’autre.
Conçu après plus de vingt ans de recherche et de développement, l’Emotional Quotient Inventory (EQ-i) est un instrument psychométrique certifié, qui vise à évaluer et développer l’intelligence émotionnelle au niveau individuel, mais aussi collectif et organisationnel. 
Il constitue aujourd’hui l’un des outils d’évaluation de l’intelligence émotionnelle les plus incontestés dans le monde. À travers 133 questions, l’EQ-i diagnostique votre quotient émotionnel autour de 15 échelles réparties dans cinq cadrans. Il fournit un cadre précis et solide pour démarrer un accompagnement de coaching en intelligence émotionnelle.
Parmi les maîtres à penser dans ce domaine, Daniel Goleman, écrivain, journaliste, psychologue et psychiatre américain, a établi que le quotient émotionnel est deux fois plus important que le QI dans la réussite en entreprise en général, et plus de six fois plus important que le QI dans les fonctions d’encadrement. 
C’est dire à quel point son développement est déterminant dans les fonctions de direction ou de management d’entreprise.
Rien d’étonnant alors à faire le parallèle et constater l’influence notable de l’intelligence émotionnelle sur les performances dans le milieu sportif. 
Dans des disciplines comme le tennis, les émotions sont très présentes : un joueur de tennis pourra être parfaitement préparé sur le plan physique, avoir développé d’indéniables qualités techniques et avoir une exceptionnelle vision du jeu, il sera battu sèchement s’il ne sait pas gérer la pression d’un enjeu particulier, si son adversaire prend l’ascendant d’entrée, ou si le moindre événement de jeu le fait sortir du match.
À l’aune de ce constat, on peut aisément imaginer qu’un manager qui a compris l’importance de l’intégration et de la gestion du domaine émotionnel dans son équipe sera à même d’entrevoir des perspectives nouvelles de management.
Cette approche innovante est d’ailleurs de plus en plus prisée dans les qualités managériales. Fondée sur la connaissance et la compréhension de l’influence de ses émotions, elle offre des perspectives réjouissantes d’optimisation du niveau de performance et d’engagement des collaborateurs.
				
					
			
					
											
								 
							
					
															
					
					 par Hominance | Fév 10, 2023 | Performance relationnelle, Tous les articles
Compétences relationnelles : de quoi parle-t-on exactement ?
Avant même d’aller plus loin, une définition s’impose afin de savoir exactement de quoi nous parlons. Qu’est-ce qui se cache exactement derrière la notion de compétence relationnelle ? Que signifie l’expression « intelligence relationnelle » ?
Compétences relationnelles : définition
La définition des compétences humaines et relationnelles en fait un ensemble d’aptitudes et d’habiletés nécessaires pour interagir efficacement avec les autres. Les interactions en question peuvent avoir lieu dans un contexte professionnel (collègues de travail, managers, clients, etc.), mais aussi dans votre vie de tous les jours (famille, amis, voisins, etc.).
Autant dire que les compétences relationnelles sont très pratiques au quotidien ! En fait, vous les utilisez à tout moment, dès lors que vous interagissez, directement ou indirectement, avec quelqu’un. Elles peuvent notamment vous servir à séduire ou à persuader.
Point intéressant : ces compétences ne sont pas nécessairement innées. Elles peuvent être apprises et développées au fil du temps par toute personne qui se donne la peine de travailler dessus. Et le jeu en vaut clairement la chandelle !
La liste des principales compétences relationnelles
Faisant partie des soft skills (expression anglophone qui signifie « compétences douces »), les compétences relationnelles incluent en fait un vaste éventail de sous-compétences, parmi lesquelles : 
- l’empathie ;
- l’adaptabilité ;
- la collaboration ;
- l’esprit d’équipe ;
- la communication ;
- la gestion des conflits ;
- le sens du service client ;
- l’intelligence émotionnelle ;
- l’aptitude à gérer une négociation ;
- le management et la gestion d’équipe ;
- la capacité à construire (et à entretenir !) des relations positives.
Ces compétences sociales sont considérées comme essentielles pour réussir dans la vie professionnelle et personnelle. Elles s’avèrent déterminantes pour comprendre les besoins et les motivations des autres, mais aussi pour travailler en équipe et pour résoudre des problèmes de manière efficace (en évitant autant que possible d’aboutir à des situations conflictuelles).
Compétences relationnelles ou intelligence relationnelle ?
L’intelligence relationnelle est un concept très lié à celui de compétences relationnelles. Pourtant, les deux expressions ne sont pas synonymes.
En effet, contrairement aux compétences relationnelles (qui décrivent les capacités permettant d’interagir efficacement avec d’autres individus), l’esprit ou l’intelligence relationnelle désigne la faculté de comprendre et d’utiliser ces compétences pour « naviguer » efficacement dans les relations sociales.
Autrement dit, elle sert à utiliser les compétences relationnelles de façon optimale, quelle que soit la situation sociale rencontrée. Elle permet par exemple de comprendre les motivations et les besoins des autres, ou encore, d’anticiper leurs réactions pour pouvoir adapter votre propre style de communication en conséquence. 
L’intelligence relationnelle est donc considérée comme une combinaison de compétences relationnelles et de capacités cognitives, dont :
- l’empathie ;
- l’écoute active ;
- la prise de recul ;
- la conscience de soi ;
- la perspicacité sociale ;
- la résolution de problèmes d’ordre humains ;
- la capacité à communiquer de manière claire.
Voici les 3 piliers de l’intelligence relationnelle : 
- la sphère émotionnelle : la gestion de vos propres émotions et de celles des autres
- la sphère cognitive : la pensée, la réflexion et l’intention
- la sphère de l’action : l’engagement, la décision, la communication et le passage à l’action
Notez que ces piliers sont tous interconnectés. Ils doivent être développés ensemble pour améliorer l’intelligence relationnelle et favoriser l’aisance sociale au niveau global  (sur le lieu de travail, par exemple).
Pourquoi développer ses qualités relationnelles ? 
Eh oui, il est tout à fait légitime de vous demander quel est l’intérêt de développer l’intelligence relationnelle . Après tout, c’est un processus qui prend du temps !
Cultiver l’intelligence relationnelle améliore la qualité de vos relations personnelles
Nous l’avons vu, l’intelligence relationnelle permet d’utiliser les compétences sociales de manière efficace dans tout type d’interactions d’individu à individu. C’est-à-dire qu’elle permet d’améliorer vos relations amicales, familiales, amoureuses, de voisinage, etc.
Développer votre intelligence relationnelle augmente la qualité de vos relations personnelles, car ce type d’intelligence permet de mieux comprendre et de gérer vos émotions, vos motivations et les comportements des autres (et ceux des personnes à qui vous vous adressez). Vous êtes ainsi en mesure d’établir des relations de confiance et de respect mutuel, mais aussi de résoudre plus facilement les conflits potentiels.
En résumé, voici 7 bonnes raisons de cultiver votre intelligence relationnelle:
- Comprendre vos propres émotions, motivations et comportements, et les gérer efficacement
- Construire et maintenir des relations positives, basées sur la confiance et un respect mutuel
- Améliorer l’ensemble de vos relations personnelles (proches, amis, etc.)
- Cerner les points de vue et les émotions des autres individus
- Résoudre plus facilement les situations conflictuelles
- Communiquer de manière claire et directe
- Écouter activement les autres personnes
L’intelligence relationnelle est devenue une soft skill incontournable en entreprise
Si l’intelligence relationnelle est une compétence très utile dans la vie personnelle, elle est également essentielle dans la vie professionnelle, que ce soit pour évoluer dans votre poste actuel ou pour trouver une nouvelle opportunité d’emploi.
En quoi les capacités relationnelles peuvent-elles vous aider dans votre travail ?
En entreprise, une attention croissante est portée au savoir-être des collaborateurs, et particulièrement à l’intelligence relationnelle (qui est devenue une soft skill incontournable ). Il est facile de comprendre pourquoi lorsqu’on saisit l’intérêt énorme pour les managers et les équipes RH d’avoir du personnel ayant des compétences relationnelles solides.
Voici quelques exemples (liste non exhaustive) de la façon dont les capacités relationnelles peuvent être bénéfiques dans l’organisation du travail en entreprise :
- communication efficace : être capable de communiquer clairement et efficacement  vous permet d’éviter les malentendus et de vous faire comprendre facilement de vos interlocuteurs (collègues, managers, clients, etc.) ;
- résolution de conflit : il est précieux d’avoir dans son équipe quelqu’un qui sait gérer les conflits sans pression, en utilisant des techniques de résolution de conflit (telles que la médiation et la négociation) ;
- collaboration : aimer travailler en équipe, tout en comprenant les motivations et les besoins des autres membres de l’équipe, est très précieux pour un manager ;
- leadership : faire preuve d’empathie et d’intelligence émotionnelle est la base pour manager avec brio une équipe et pour vous faire confiance dans votre travail ;
- vente et satisfaction client : si votre métier s’y prête (directement ou indirectement), les compétences relationnelles vous permettent d’être un meilleur vendeur en comprenant les besoins et les motivations de vos clients, tout en installant une certaine confiance chez eux.
En résumé, les capacités relationnelles peuvent aider les salariés à mieux comprendre et à gérer les relations avec leurs collègues, leurs clients et leurs partenaires (fournisseurs, prestataires, services transverses, etc.). C’est un atout pour le bien-être au travail, mais aussi pour la performance de l’entreprise tout entière.
En tant que manager d’une équipe, il est essentiel de vous dédier du temps pour travailler votre propre intelligence relationnelle et celle de vos collaborateurs . Avoir une meilleure compréhension et maîtrise de vos compétences relationnelles vous aide à :
- affermir les relations de travail avec les membres de votre équipe ;
- leur donner les outils et conseils pour améliorer la relation clients ;
- favoriser l’engagement de vos équipes envers les valeurs de l’entreprise (ce qui permet de renforcer la marque employeur au passage).
En quoi les compétences relationnelles vous démarquent-elles lors d’une recherche d’emploi ?
Selon une enquête menée par LinkedIn Learning, de plus en plus d’entreprises recherchent des soft skills  (ou compétences liées au savoir-être). L’intelligence relationnelle, ainsi que l’ensemble des qualités relationnelles, font bien évidemment partie de ces compétences prisées.
Combien de fois avez-vous entendu dire qu’il est important de faire une bonne première impression ? C’est dans les premiers instants de la rencontre que le recruteur se fait une idée de la qualité de la relation avec le potentiel futur embauché. Cette idée est en grande partie basée sur le ressenti émotionnel et la communication non verbale (avant même d’entendre les mots prononcés par le candidat).
Ainsi, si vous postulez à un poste, n’hésitez pas à mettre en avant vos capacités relationnelles et émotionnelles lors de l’échange. Vous pouvez le faire en entretien d’embauche, par exemple, lorsque vous répondez à la fameuse question des qualités et défauts.
Nous vous conseillons aussi de démontrer vos soft skills lorsque vous évoquez vos expériences professionnelles passées. Par exemple, si vous avez dû gérer un fournisseur particulièrement compliqué au quotidien, mettez en avant votre capacité à faire preuve de sang-froid et d’empathie pour trouver des compromis avec cet interlocuteur stressant.
N’attendez pas la phase de l’entretien pour communiquer sur votre savoir-être. Pensez à afficher clairement vos compétences relationnelles sur votre CV , dans une rubrique dédiée. Vous pouvez aussi illustrer vos qualités relationnelles avec des exemples précis. La lettre de motivation est tout indiquée pour ça.
Enfin, des réseaux sociaux comme LinkedIn peuvent également être un bon moyen de vous démarquer lors d’une recherche d’emploi. Les recruteurs consultent presque systématiquement les profils en ligne des candidats. Si vous indiquez clairement les compétences relationnelles que vous possédez, vous optimisez vos chances de sortir du lot.
Comment faire pour développer ses compétences relationnelles ?
Vous êtes maintenant convaincu : les compétences relationnelles représentent un atout remarquable pour vous démarquer professionnellement (que vous soyez en poste ou en recherche d’emploi), mais aussi dans votre vie personnelle. Mais comment faire si vous estimez ne pas avoir assez de qualités relationnelles ?
Comment identifier un manque de qualités relationnelles ?
C’est dur à dire, mais comment espérez-vous vous améliorer si vous n’avez pas conscience qu’il vous manque des capacités relationnelles ? En effet, on n’améliore réellement que ce que l’on mesure précisément.
Alors comment savoir que vous manquez de compétences relationnelles ? Voici plusieurs signes qui peuvent indiquer des lacunes dans certaines soft skills (sur le lieu de travail ou non) :
- Vous avez des difficultés à communiquer efficacement : vous avez du mal à exprimer vos pensées de façon claire ou à écouter activement les autres.
- Vous faites régulièrement face à des situations conflictuelles : vous avez des conflits réguliers avec vos collègues, vos clients ou vos proches (famille, conjoint, amis, etc.).
- Vos relations personnelles et professionnelles sont souvent tendues : vous avez des relations peu chaleureuses (voire impersonnelles) avec votre entourage.
Il existe aussi différents tests et questionnaires qui peuvent aider à évaluer les compétences relationnelles . Ces tests incluent souvent des questions sur la conscience de soi, l’empathie, la communication, la gestion des conflits et la capacité à construire et à maintenir des relations positives.
Certains tests sont basés sur des QCM, tandis que d’autres peuvent inclure des scénarios ou des mises en situation pour évaluer les compétences relationnelles. Nous pouvons citer la méthode DISC, par exemple, qui est utile pour analyser votre comportement et celui de vos interlocuteurs.
Il est important de noter que ces tests ne sont pas des preuves scientifiques, mais plutôt des outils d’évaluation permettant d’aider à identifier les forces et les points d’amélioration d’une personne. Pour avoir une évaluation complète des compétences relationnelles de quelqu’un, il est conseillé de les utiliser en combinaison avec d’autres méthodes, et si possible, sous l’avis d’un professionnel des soft skills.
Quel est le meilleur moment pour évaluer vos capacités relationnelles ?
Notez qu’il n’y a pas vraiment de moment précis pour évaluer vos compétences relationnelles . Cela dépend avant tout de vos objectifs et de vos besoins professionnels. Nous vous invitons à le faire périodiquement pour vous assurer de continuer à les développer.
Cependant, voici quelques moments où il peut être particulièrement utile de faire un point sur vos capacités relationnelles :
- Avant une promotion ou un changement de poste : assurez-vous que vous êtes prêt à faire face aux changements qui accompagnent cette évolution, surtout si vous endossez des responsabilités managériales.
- Avant un nouveau projet : si vous êtes sur le point de commencer un nouveau projet qui nécessite des compétences relationnelles, il peut être utile d’évaluer vos capacités pour vous assurer que vous êtes prêt pour cette tâche.
- Après une situation difficile ou un conflit : évaluer vos compétences relationnelles vous aidera à comprendre ce qui s’est passé et comment vous pourriez gérer de manière différente ce type de situation à l’avenir.
Des exercices pour booster vos compétences relationnelles
Il existe plusieurs types d’exercices pour développer vos compétences relationnelles . Voici quelques exemples :
- L’exercice de la communication active : pratiquez l’écoute active en posant des questions et en résumant ce que l’autre personne a dit pour vous assurer que vous avez bien tout compris.
- L’exercice d’empathie : mettez-vous à la place d’autres personnes pour comprendre leurs points de vue, leurs avis et leurs émotions, avant de les valider auprès d’elles.
- L’exercice de résolution de conflit : pratiquez des techniques de résolution de conflit (telles que la médiation et la négociation) pour résoudre des situations particulièrement tendues, voire conflictuelles.
- L’exercice de gratitude : remerciez clairement votre entourage et encouragez vos proches pour les aider à se sentir valorisés et respectés.
- L’exercice de l’auto-réflexion : prenez du temps pour réfléchir à vos propres émotions, motivations et comportements pour mieux comprendre comment ils peuvent affecter les autres.
Pour aller plus vite et être guidé par un spécialiste en la matière, vous pouvez aussi passer par la case entretien d’évaluation auprès d’un professionnel en développement des compétences. Vous aurez ainsi l’occasion d’évaluer précisément vos compétences relationnelles à l’instant T, avant de voir comment les améliorer dans votre cas. C’est là tout l’intérêt de réaliser des séances de coaching en communication relationnelle, par exemple.
Est-il pertinent de suivre une formation pour développer vos compétences relationnelles ?
Les raisons ne manquent pas pour justifier le suivi d’une formation dans le but de développer ses capacités relationnelles . Suivre une telle formation peut s’avérer très bénéfique pour améliorer vos qualités personnelles, vos performances professionnelles et renforcer votre relation avec vos proches, vos clients et vos collègues de travail.
Les formations en compétences relationnelles vous apprennent des techniques et des stratégies de développement de vos compétences relationnelles, telles que la communication efficace, la résolution de conflit, la gestion des émotions et la construction de relations positives.
En suivant ce type de formation, vous pourrez également progresser au niveau de votre communication interpersonnelle, ce qui va faciliter les échanges et les relations avec les autres. De plus, en développant vos compétences relationnelles, vous pourrez augmenter considérablement votre confiance en vous et vous sentir plus à l’aise dans les situations sociales et professionnelles. Cela contribuera indéniablement à booster votre carrière !
En synthèse, voici 5 bonnes raisons de vous inscrire à une formation en intelligence relationnelle dès maintenant :
- Améliorer vos compétences relationnelles : communication persuasive, résolution de conflits, gestion des émotions, construction de relations positives… les apprentissages ne manquent pas dans ce type de formation !
- Renforcer vos relations professionnelles et personnelles : en améliorant vos compétences interpersonnelles, vous améliorer aussi la qualité de vos relations avec vos collègues, vos clients et votre entourage.
- Développer la confiance en soi : les compétences relationnelles sont intimement liées à la confiance en soi et aident à se sentir plus à l’aise dans différents environnements sociaux et professionnels.
- Améliorer la résolution de problème : en développant vos compétences relationnelles, vous acquerrez une meilleure notion de l’écoute des autres, permettant de résoudre les situations tendues et/ou conflictuelles beaucoup plus efficacement.
- Augmenter vos performances professionnelles : les compétences relationnelles sont essentielles pour performer en entreprise, car elles influencent directement votre capacité à convaincre, vendre, gérer des projets, manager des équipes, ou encore, obtenir une promotion.
Les compétences relationnelles représentent des qualités humaines essentielles pour réussir dans le monde (professionnel et personnel) d’aujourd’hui. Elles permettent de comprendre les perspectives et les motivations des autres, de communiquer efficacement, de résoudre des conflits et de construire des relations positives. Cette notion est particulièrement importante dans des métiers comme la vente, le service client, la gestion de projet et le management, où l’aspect relationnel est essentiel.
Il est donc important de développer certaines compétences en les pratiquant régulièrement. Le must pour pouvoir progresser efficacement est de bénéficier de conseils précis et d’avoir des retours d’expérience concrets. C’est là que les formations en intelligence relationnelle prennent tout leur sens. 
Vous êtes en quête d’une formation pour développer vos compétences relationnelles et celles de vos équipes ? Ne cherchez plus : cliquez ici pour découvrir notre formation en performance relationnelle !
L’équipe Hominance est à votre écoute pour vous aider à améliorer vos qualités relationnelles.
				
					
			
					
											
								 
							
					
															
					
					 par Hominance | Déc 1, 2022 | Tous les articles, Performance commerciale, Performance managériale, Performance relationnelle
Que vous soyez dans la vente ou Manager, vous avez sûrement déjà été sensibilisé à la reformulation. On a dû alors vous dire que pour vous assurer de bien comprendre les propos de votre interlocuteur, il est essentiel de les reformuler.
Et, cela donne souvent des débuts de phrase du type ‘’Si je comprends bien …’’ ou ‘’Ce que vous me dites c’est que …’’.
C’est un bon début en termes d’utilisation mais, de mon point de vue, c’est loin d’être suffisant.
Je vous propose donc, dans cet article, d’entrer plus en profondeur dans cette notion essentielle qu’est la reformulation et ce qu’elle peut vous apporter dans votre quotidien.
D’où vient la reformulation ?
La reformulation fait partie de l’écoute active, une technique de communication initiée par Carl Rogers, psychologue américain.
Rogers explique qu’il est préférable de se concentrer sur les contenus émotionnels d’un échange plutôt que sur ses contenus intellectuels. C’est ainsi que la confiance et le respect mutuel favorables à un échange de qualité se construisent. L’écoute active se manifeste alors au travers de l’authenticité et de la compréhension de l’autre dont nous faisons preuve au cours de l’échange.
Il énonce alors 5 impératifs à une bonne écoute active dont la reformulation.
Les bienfaits de la reformulation
Le plus important est le message que vous envoyez à votre interlocuteur : ‘’je vous ai écouté, je me suis intéressé à ce que vous m’avez dit’’.
Il se sent alors compris ce qui permet d’avancer dans l’échange.
Elle a d’autres avantages selon le type de reformulation que nous décidons d’utiliser :
- Elle permet de mettre au clair nos propres idées lorsque nous l’énonçons
- Elle renforce la mémorisation d’éléments clés grâce à l’effet de répétition qu’elle offre
- Elle fait avancer les échanges
- Elle offre à celui qui la reçoit la liberté de modifier, nuancer ou enrichir ses propos précédents
- Elle permet au récepteur de prendre un peu de recul sur ce qu’il vit, les émotions qui le traversent
- Elle synthétise et donne de la valeur aux éléments clés du discours reçu
La reformulation est donc une des clés pour engager son interlocuteur vers l’action en le rassurant sur le fait que nous sommes parfaitement en phase.
Les différents types de reformulation
Je m’aperçois, aux grés des différents accompagnements que je réalise, que la plus connue et donc la plus usitée des reformulations est la reformulation synthèse. En réalité, il en existe beaucoup d’autres avec des effets incroyables que ce soit avec vos collaborateurs ou avec vos clients. 
Explorons-les ensemble …
La reformulation synthèse 
Je vous l’ai dit, c’est la plus connue et la plus utilisée. Il s’agit ici de reformuler avec vos propres mots ce qui vient d’être dit par votre interlocuteur. On parle de reformulation synthèse car c’est en fait un résumé de ce qui vient d’être dit par notre interlocuteur.
Par réflexe, nous l’utilisons souvent lorsque l’on veut s’assurer d’avoir bien compris des propos qui ne nous semblent en réalité pas très clairs ????
Elle permet également de simplifier un discours parfois très technique de la part de notre interlocuteur.
Ces reformulations commencent souvent par 
- ‘’Si j’ai bien compris …’’
- ‘’En résumé ce que vous me dites …’’
- ‘’En d’autres termes …’’
- ‘’Ce que vous voulez dire c’est que …’’
- ‘’Pour résumer ce que nous venons de voir ensemble …’’
- ‘’Donc, ce qui est essentiel pour vous, c’est …’’
Prenons un exemple d’un échange entre un client et un commercial :
- Le commercial : ‘’ Ce client semble réellement intéressé par notre solution mais le seul point qui m’ennuie est qu’il reste sur la réserve en raison d’une mauvaise expérience dans le passé sur ce type de logiciel. Car il a déjà essayé de faire adhérer ses équipes il y a 6 ans mais sans succès. Cela lui a valu les remontrances de son patron de l’époque. D’ailleurs je connaissais son N+1 je l’avais rencontré dans une autre vie. Bon évidemment on n’y est pour rien car ce n’est pas avec nous qu’il avait lancé le projet mais quand même ça le bloque. Je lui ai bien dit que notre solution était bien meilleure mais je sens qu’il est sur la réserve. Pourtant il me dit bien qu’il en a besoin’’
- Son N+1 : ‘’Si j’ai bien compris ce que tu me dis, il faut le rassurer sur la fiabilité de notre solution et sur notre accompagnement tout au long du projet c’est bien cela ?’’
La reformulation écho
Cette technique consiste à, cette fois, utiliser les propres mots de son interlocuteur, un peu comme un perroquet. 
Sous la forme affirmative, elle vise à envoyer le message d’une compréhension empathique, sans jugement de valeur :
- Un collaborateur : ‘’Je n’en peux plus de mon manager, il n’écoute jamais ce que je dis et ne me donne aucune reconnaissance. Je suis très déçue’’
- Un collègue ou son coach : ‘’Je comprends, tu es déçue de ton manager et tu n’en peux plus’’
Sous la forme interrogative, elle a pour but de creuser un peu le sujet et d’envoyer le message ‘’Dis m’en plus’’. Très utile quand vous avez en face de vous des interlocuteurs peu loquaces ????
- Un client : ‘’C’est scandaleux ces délais ! C’est 10 fois trop longs’’
- Le commercial : ‘’Trop long ?’’
La reformulation recentrage 
Cette reformulation m’est toujours très utile lorsque je suis face à des interlocuteurs très, mais très, bavards qui ont digressé du sujet. Si vous êtes familier du modèle DISC qui m’est très cher, vous reconnaîtrez sans problème notre Jaune ????
La reformulation recentrage va alors vous permettre de ramener votre interlocuteur sur le cœur de l’entretien et peut également vous permettre de mettre l’accent sur un propos clé de votre interlocuteur, un propos qui va servir votre cause.
Cette reformulation commence souvent par ‘’Vous me disiez à l’instant que … est-ce bien cela ?’’
La reformulation clarification
Cette reformulation vise à clarifier les non-dits c’est-à-dire à aller un peu plus loin que ce qui nous été livré en termes d’informations. 
Elle permet même parfois, de faire porter l’attention de notre interlocuteur sur une autre facette du prisme. Attention, nous restons dans le respect de sa vision du monde sans lui faire passer le message inconscient de ‘’franchement la façon dont tu vois les choses est pourrie’’, néanmoins nous l’amenons à envisager la situation sous un autre angle.
Cette approche est recommandée lorsque vous avez en face de vous un interlocuteur qui louvoye, pas très franc du collier. 
La reformulation clarification commence souvent par des expressions du type
- ‘’En somme, ce que vous voulez dire c’est que …’’
- ‘’Cela revient à dire …’’
- ‘’Vous pensez donc que …’’
- ‘’En clair …’’
- Un manager : ‘’Je ne peux plus supporter cette situation, c’est intolérable. Pierre me manque de respect à chaque instant, il ne respecte rien et ne réagit à aucun de mes recadrages. Cette situation a assez duré’’
- Son N+1 : ‘’Tu veux dire que tu souhaites t’en séparer ?’’
Cette reformulation sort alors votre interlocuteur de sa plainte ou de son hésitation, de ses doutes ou de sa peur de poser franchement ses pensées sur la table. Elle le pousse à se (re)projeter dans une action concrète, à trancher.
Dans le cas présent le N+1 peut aussi se tromper et permet ainsi à son collaborateur d’exprimer plus clairement sa pensée ou sa demande cachée.
- Son N+1 : ‘’Tu veux dire que tu souhaites t’en séparer ?’’
- Le manager : ‘’Non mais j’aimerais que tu interviennes car je ne m’en sors plus tout seul. Tu peux le rencontrer ?’’
La reformulation inversée
Cette dernière prend la forme d’une question et a pour objectif de sortir votre interlocuteur d’un état d’esprit négatif (en somme de voir le verre à moitié vide) et le reprojeter dans une énergie positive (voir le verre à moitié plein).
Cela lui permet alors de renouer avec l’émotion que notre cerveau ne cesse de rechercher : la joie. Et, cette émotion positive, relance alors votre interlocuteur dans l’action.
- Le client : ‘’J’ai quand même un de mes collaborateurs qui n’adhère absolument pas à votre solution et c’est un vrai problème’’
- Le commercial : ‘’Vous voulez dire que l’ensemble de vos autres collaborateurs y adhèrent et sont prêts à l’utiliser dès demain ?’’
Reformuler et utiliser ces différentes techniques (ou d’autres encore …) s’apprend au travers de formation et d’entraînement. Le fond sera tout aussi important que la forme c’est la raison pour laquelle nous parlons autant de savoir-faire que de savoir-être.
				
					
			
					
											
								 
							
					
															
					
					 par Hominance | Sep 1, 2022 | Tous les articles, Performance relationnelle
Qualité intrinsèque aux métiers de la santé et du social, l’empathie apparaît désormais comme une compétence recherchée dans les domaines où le relationnel est primordial : éducation, tourisme, justice et, bien sûr, commerce !
Si les termes « sym-pathie » et « em-pathie » trouvent tous deux leur origine dans l’étymologie grecque, leur préfixe marque une différence fondamentale : « pathie » vient de pathos (la souffrance). Associé à « em » (dans, à l’intérieur), il signifie la capacité à comprendre, à ressentir les sentiments ou se mettre à la place d’une autre personne, tout en gardant une distance. Alors que rattaché au préfixe « sym » (avec), il indique la propension à souffrir avec l’autre, en fusionnant ses émotions avec lui, avec comme corollaire le risque d’en perdre son objectivité.
Dans le cadre professionnel, l’empathie est ainsi un outil précieux pour orienter certains événements ou désamorcer une situation délicate sans se laisser submerger par ses émotions.
Voyons comment les différentes formes d’empathie trouvent leur pertinence dans le contexte du management commercial. Évidemment les axes de travail proposés sont également adaptables à la relation commerciale.
L’Empathie ça se décline
On distingue différents types d’empathie faisant toutes partie intégrante de ce que l’on appelle l’intelligence émotionnelle. 
Pour en savoir plus sur ses mécanismes et son impact en entreprise, retrouvez nos articles sur le sujet en allant sur le blog :
https://hominance.com/categorie/performance-relationnelle/
L’empathie cognitive 
L’empathie cognitive consiste à comprendre la façon de penser de l’autre, son point de vue, ses attentes et ses intentions.
L’empathie émotionnelle 
L’empathie émotionnelle implique la capacité à ressentir dans quel état affectif l’autre se trouve à un instant T (défiance, joie, déception, etc.) ou de manière récurrente (enthousiasme, inquiétude, optimisme,etc.).
L’empathie active
L’empathie active relève de la capacité à ressentir ce que l’autre attend de vous et à adapter votre comportement en conséquence.
Ainsi, vous lui prouvez que vous avez compris qui il est, ce qu’il pense, ce qu’il ressent. Et que vous êtes donc capable d’apporter, autant que possible, une réponse à son attente. Cette réponse peut être de la simple écoute (mais de qualité !), de l’encouragement, de la fierté, du réconfort, de la joie, etc.
La frontière entre Empathie et Sympathie
Entre les deux, la différence est notable mais la frontière est mince, et on peut perdre quelques plumes si l’on se laisse glisser sur la pente de la sympathie ou de l’empathie excessive.
L’empathie, c’est comprendre les codes et référentiels de l’autre pour pouvoir l’aider au mieux, mais tout en restant externe du point de vue des émotions. 
En effet, si l’on s’immerge dans l’affect de l’autre, on perd tout ce qui fait l’intérêt de l’empathie, c’est-à-dire la capacité à garder une vision extérieure. Et donc, les chances d’apporter un soutien efficace.
Un excès d’empathie peut être perçu comme une intrusion ou une tentative de prise de contrôle. Il peut même empêcher l’autonomisation de l’autre dans la prise en charge de sa propre problématique.
Le risque d’une empathie excessive, tendant à la sympathie, réside également dans la contagion émotionnelle et la tendance à sacrifier ses propres besoins au profit de ceux d’autrui. 
On constate que certaines personnes, à force d’être dans une trop grande empathie, mettent en péril leur équilibre psychologique. Face à une charge cognitive trop lourde, elles se retrouvent dépassées par la douleur des autres, et déclenchent alors un syndrome de fatigue compassionnelle.
Un manager ne saurait coacher ses équipes correctement en adoptant une telle posture de proximité émotionnelle.
Les conditions d’une Empathie efficace
L’empathie ne peut exprimer ses pleins bénéfices que si elle répond à certains critères fondés sur la reconnaissance et l’acceptation de l’altérité et de l’identité propre d’une personne.
- L’écoute … active : écoutez et comprenez, apportez une qualité d’écoute qui donne à l’autre la liberté de s’exprimer à son rythme. Soyez aussi attentif à la communication non-verbale.
- Le non-jugement : écoutez de façon désintéressée et sans jugement.
- Le questionnement : interrogez l’autre avec bienveillance pour lui permettre de clarifier et approfondir sa pensée.
- La reformulation : reformulez pour vous assurer que chacun ait bien compris.
- La bonne distance : restez objectif pour pouvoir apporter une réponse/une aide efficace.
- L’honnêteté : ne laissez pas de place à la confusion ! Entendre le point de vue de l’autre, oui. Le bercer d’illusions en lui faisant penser que vous approuvez, non. 
Les bienfaits de l’Empathie en entreprise 
Dans la sphère professionnelle, il est encore parfois malvenu d’aborder le sujet des émotions, soi-disant incompatibles avec un environnement de travail efficace. 
Pourtant, comme nous l’avons abordé dans de précédents articles, pourquoi serait-il moins essentiel de prêter attention aux émotions d’autrui en entreprise que dans nos autres relations quotidiennes ? 
Les dernières recherches en la matière font état que se placer dans une posture propice à l’interaction et à l’échange est le gage de relations harmonieuses au sein des équipes de travail.
- Cela favorise la loyauté et la confiance : si un manager ou un collaborateur se sent en sécurité pour s’exprimer en temps opportun, au lieu de garder un problème pour lui, cela génère moins de frustration. Et, de fait, moins de conflits, moins de stress pour, au final, une productivité et un engagement augmentés.
- L’effet miroir et l’effet boomerang : par principe de réciprocité, l’empathie encourage l’empathie. À l’inverse, si je réagis avec agressivité à une situation qui me dérange, sans essayer de comprendre ce qui se joue pour l’autre, il se peut fort que, lorsque j’aurai besoin de lui, l’autre ne fera pas d’effort de compréhension et ne se rendra pas disponible pour moi.
Comment la développer ?
Les managers ont pris conscience que la plupart des situations de tension trouvent leur source dans une mauvaise communication, souvent parce que le message a été mal transmis, ou de manière peu empathique. 
Cependant, si l’empathie trouve son origine dans notre éducation et notre génétique, elle n’est pas chose naturelle pour tout le monde.
Alors, comment vous entraîner et développer votre empathie ? Comment insuffler un vent d’empathie dans l’entreprise ? 
- Exercez-vous à l’écoute active : écoutez sans interrompre, ni déjà penser à votre réponse. L’important n’est pas la solution mais la disponibilité et la bienveillance dans l’écoute.
- Entraînez-vous à identifier quel est le besoin de l’autre : quels signes verbaux ou non-verbaux vous donne votre interlocuteur ? Cela se traduit-il par un besoin de reconnaissance, de considération, d’encouragement ?
- Conservez de la distance et ne vous laissez pas envahir par les émotions de votre interlocuteur. Contentez-vous d’accueillir la parole sans préjugé.
Quelques points de vigilance.
- Évitez l’empathie sélective : pas de régime de faveur selon les collaborateurs. Chacun doit avoir une égalité de traitement et la même qualité d’oreille.
- Attention à ce que la course à l’empathie ne vienne pas polluer les bonnes intentions de départ. La compétition empathique n’est salutaire pour personne.
Vous souhaitez progresser sur la thématique de l’empathie et de l’intelligence émotionnelle ? Retrouvez les formations Hominance sur le site : https://hominance.com/notre-accompagnement/formation-performance-relationnelle/
				
					
			
					
											
								 
							
					
															
					
					 par Hominance | Juin 2, 2022 | Tous les articles, Performance managériale, Performance relationnelle
Nos actions et nos attitudes ont été façonnées dès notre plus jeune enfance par des injonctions implicites et explicites énoncées par nos parents. 
Ces messages ont eu autant de puissance qu’un slogan publicitaire répété encore et encore. 
Aujourd’hui, ils sont cette petite voix dans notre tête qui conditionne nos comportements. Tantôt moteur tantôt facteur de stress, ils sont les deux facettes d’un même prisme. 
Nommés drivers par Taibi Kahler, créateur de la Process Communication dans les années 70, ils sont au nombre de 5. Dans nos derniers articles, nous avons déjà abordé le Sois Parfait puis le Dépêche-toi et enfin le Sois Fort. 
Aujourd’hui, nous portons notre attention sur le ‘’Fais Plaisir’’.
Le message contraignant du ‘’Fais Plaisir’’
Le ‘’Fais Plaisir’’ a donc été ‘nourri’ aux messages suivants : ‘’Ne sois pas égoïste’’ ; ‘’Sois gentil, je suis épuisé(e)’’ ; ‘’Penses davantage aux autres avant de penser à toi-même’’ ; ‘’Tu me fais de la peine’’ ; ‘’Tu n’es vraiment pas gentil’’ ; ‘’Fais plaisir à …’’ ; ‘’Laisse-la passer devant toi’’ ; ‘’Sois sage’’ ; ‘’Tu seras gentil si …’’ ; ‘’Tu crois que je ne le mérite pas ? ‘’ ; ‘’Tu rendras service à tout le monde comme çà’’ ; ‘’une cuillère pour papa, une cuillère pour maman…’’ ; ….
Les croyances fortes du ‘’Fais Plaisir’’ sont donc, tout naturellement : ‘’toute tâche doit procurer du plaisir à l’autre’’ ou ‘’je dois les rendre heureux quoi qu’il arrive’’.
Le ‘’sinon’’ implicite pourrait être ‘’sinon c’est que tu n’es pas quelqu’un de bien et tu finiras seul et abandonné de tous’’.
Ainsi, la vie du ‘’Fais Plaisir’’ se résume à essayer de faire le bonheur des autres à tout prix.
Les points forts du ‘’Fais Plaisir’’
D’un altruisme très profond, le ‘’Fais Plaisir’’ répond positivement à toutes sortes de sollicitations avec la seule et unique volonté de faire passer leurs désirs et besoins avant les siens. 
Son bonheur absolu est donc de pouvoir aider les autres au quotidien ce qui fait de lui un être attentionné et conciliant. 
Il est d’ailleurs fréquent que le ‘’Fais Plaisir’’ aille jusqu’à anticiper des besoins non énoncés. 
Extrêmement compréhensif et doté d’une tolérance sans limite, le ‘’Fais Plaisir’’ est prêt à tout pardonner et à se plier en quatre pour rester dans les grâces de son entourage. À ses yeux, sa propre valeur se traduit au travers de l’aide et du soutien qu’il apporte aux autres. Il s’attache donc à se rendre disponible à toute heure du jour et parfois de la nuit.
Naturellement agréable, positif et encourageant, le ‘’Fais Plaisir’’ est apprécié par tous notamment lorsqu’il travaille en équipe. Il cherche alors à ce que chacun puisse s’exprimer dans un climat empreint d’écouterespective et de bienveillance. Diplomate, il fait tout pour éviter les conflits et les tensions afin de favoriser le mode participatif où chacun peut exprimer ses idées et contribuer au projet collectif. 
Il contribue également à cette bonne ambiance par de petites attentions vouées à accroître le confort et le bien-être des membres du groupe (le café et les biscuits aux pauses par exemple).
Cette empathie à l’égard de quiconque est louée par ses collègues ce qui lui permet souvent d’accéder à des responsabilités de manager coach. 
En conclusion, le ‘’Fais Plaisir’’ est un être facile à vivre.
Les points de vigilance du ‘’Fais Plaisir’’
Vous l’avez compris, le ‘’Fais Plaisir’’ cherche à satisfaire les autres coûte que coûte, même si c’est à son détriment. En effet, animé par cette volonté de faire plaisir à tout le monde, ce dernier peut vite s’oublier lui-même en n’osant pas dire ‘non’ par peur d’être désagréable ou qu’on lui reproche. 
Le ‘’Fais Plaisir’’ néglige constamment ses propres envies et besoins de peur de se sentir coupable de les avoir fait passer en priorité.
La plus grosse difficulté du ‘’Fais Plaisir’’ est de se positionner clairement sur un sujet, de donner son avisvoire d’émettre une critique constructive. Il lui est même impossible de recadrer un(e) collaborateur/ice ce qui peut lui poser un problème s’il accède à un poste de manager. 
En tant que collaborateur, il a autant de mal à poser des limites à ses collègues qui peuvent alors profiter de son extrême gentillesse et l’envahir. Bien entendu, le ‘’Fais Plaisir’’ n’alertera pas son manager. Ce déni de soi perpétuel au profit des autres le mène facilement à une forte insatisfaction et beaucoup de frustration.
Le ‘’Fais Plaisir’’ peut facilement tomber dans la dépendance affective où son seul bonheur sera conditionné par l’autre. Il en devient alors envahissant à toujours vouloir l’aider même s’il n’y a eu aucune demande de sa part. Cela peut même être ressenti comme étouffant pour l’autre.
Cela ne vous rappelle rien dans nos fameuses personnalités issues du modèle DISC (lire notre article ‘’Cessez de traiter les autres comme vous souhaiteriez être traité(e)’’) ?
Ne retrouvons-nous pas un peu de notre Jaune et beaucoup de notre Vert dans ce portrait du ‘’Fais Plaisir’’ ?
Accompagner un ‘’Fais Plaisir’’
Il n’est jamais simple d’expliquer à quelqu’un qu’il/elle est trop gentil(le). C’est non seulement incompréhensible pour la personne concernée au regard de sa vision du monde mais c’est aussi très difficile pour l’accompagnant lui-même. En effet, n’est-il pas préférable d’être trop gentil(le) qu’horriblement méchant(e) ? 
C’est pourquoi, si vous devez accompagner un ‘’Fais Plaisir’’, nous vous conseillons de travailler sur les axes suivants selon la méthode des petits pas :
- Aidez-le à apprendre à dire ‘non’, à refuser ce qui n’est pas bon pour lui. Proposez-lui de se poser deux questions avant de répondre à une demande : Quels sont mes propres besoins à l’instant où l’on me sollicite ? Seront-ils satisfaits ou pas à la suite de ma réponse ?
- Expliquez-lui que tout peut être dit dès lors que la forme du message reste bienveillante et respectueuse, ce qu’il saura faire sans difficulté. Reste à travailler sur la fermeté du fond. Contactez-nous pour obtenir plus d’information sur notre stage ‘’Gagnez en assertivité’’.
- Démontrez -lui que son écoute est une véritable force tout comme le questionnement. Conseillez-lui de s’assurer de ce qu’il a compris et d’interroger l’autre sur la réalité de son besoin d’aide en posant une question simple : ‘’Qu’attends-tu de moi ?’’ 
- Engagez-le à travailler avec un spécialiste (un coach par exemple) l’estime qu’il a de lui. L’estime de soi est l’image que l’on a de nous-mêmes, la valeur que l’on se donne. Dans la vision du monde du ‘’Fais Plaisir’’ cette dernière est intrinsèquement liée à ce qu’il fait pour les autres et non à ce qu’il accepte d’être ou de ne pas être pour lui-même.
Évidemment, pensez-bien à valoriser sa gentillesse qui reste une vertu rare dans une société qui nous pousse à être de plus en plus individualiste.
Je partage avec vous cette citation que j’apprécie tout particulièrement : 
 »Si tu veux être digne de confiance, sois honnête.
Si tu veux être honnête, sois vrai.
Si tu veux être vrai, sois toi-même.
Enfin, gardez en tête que nous activons souvent plusieurs drivers en même temps. Alors suivez bien cette série d’articles qui ont comme unique vocation de vous simplifier la vie.